ÉDITORIAL Gabriel Attal sera-t-il nommé Premier ministre à 34 ans ?
La fumée blanche n'est pas encore sortie de l'Élysée.
Difficile encore de savoir précisément qui remplacera Élisabeth Borne, la Première ministre, démissionnaire après 20 mois de loyaux services au Président. Le dernier en date : la loi Immigration. Pour une ancienne socialiste, ce ne sont plus des couleuvres qu'elle a dû avaler mais un boa. Le nom de Gabriel Attal revient depuis hier soir avec insistance pour lui succéder. Le jeune ministre de l'Éducation nationale, en poste depuis quelques mois à peine, pourrait prendre de l'épaisseur et s'installer à Matignon. Est-ce une bonne nouvelle pour le pays ? Probablement pour la majorité présidentielle qui veut surfer sur les bons sondages d'opinion qui placent le ministre dans les premiers acteurs politiques appréciés par les Français. Mais est-ce que l'on gouverne la France avec les sondages ? D'autres ont essayé... Nicolas Sarkozy abusait particulièrement des instituts pour prendre la température de ses réformes, des reproches aussi, sur sa politique. Finalement, cela ne lui a pas suffit pour être réélu. En tout état de cause, si Gabriel Attal devenait le Premier ministre de la France, le quatrième en un septennat du chef de l'État, il deviendrait le plus jeune Premier ministre de la Ve République. À 34 ans, il détrônerait le socialiste Laurent Fabius, qui était entré à Matignon à l’âge de 37 ans. Une nomination qui saluerait un parcours dans les pas du Président. Aujourd'hui, Gabriel Attal, force est de constater, est une pièce maîtresse de la galaxie Macron. Mais le sortir de l'Éducation nationale alors que ses propositions et les thématiques investies depuis la rentrée dernière répondaient aux attentes de nombreux acteurs éducatifs et d'une bonne partie des Français peut surprendre. Son départ sera forcément vécu comme une déception. Reste à savoir aussi comment le probable futur Premier ministre parviendra à maintenir un semblant de majorité à l'Assemblée nationale face à une opposition de plus en plus radicalisée ? Sauf à s'allier avec Les Républicains. Enfin, en juin prochain, les élections européennes s'annoncent comme un naufrage pour le parti présidentiel Renaissance. Comment le jeune Premier ministre pourra-t-il se relever avec si peu d'expériences ? La communication politique à outrance et les Jeux Olympiques à Paris ne pourront pas tout faire...
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