Publié il y a 1 an - Mise à jour le 29.08.2023 - Marie Meunier - 3 min  - vu 1655 fois

BAGNOLS/CÈZE Deux jeunes Bagnolais champions de France de boxe thaï, honorés par la Ville

boxe muay thai indalo bagnols champions de france

Mohamed Akouh et Tia Roussine sont champions de France de boxe thaï dans leur catégorie. Ils s'entraînent au club Indalo Muay Thaï, fondé par Michael Simon en 2009. 

- photo Marie Meunier

En mai dernier, se sont déroulés les championnats de France de boxe thaï à Paris. Deux jeunes du club bagnolais "Indalo Muay Thaï" ont ramené des titres de champions de France. La municipalité a décidé de leur remettre aussi la médaille de la Ville pour les féliciter de leurs résultats sportifs. 

Tia Roussine a 15 ans et s'apprête à intégrer le lycée Sainte-Marie. Mohamed Akouh a 12 ans et fréquente le collège du Bosquet. Tous deux ont remporté deux titres de champions de France dans leur catégorie. Tia en 14-15 ans de -65 kg et Mohamed en 12 ans de -52kg. En plus d'arborer leur médaille d'or, ils pourront aussi afficher la médaille de la Ville, qui a leur a été remise ce lundi par les adjoints Christian Baume et Michèle Fond-Thurial ainsi que par le conseiller municipal, Christian Suau. 

boxeur champions france médaille ville boxe thai
Les deux jeunes boxeurs ont reçu la médaille de la Ville, ce lundi.  • photo Marie Meunier

Une belle récompense pour ces deux jeunes qui s'entraînent rigoureusement au quotidien, comme en témoigne Tia : "Même si ce n'est pas de l'entraînement au club, je le fais chez moi. Je fais au moins une heure de sport par jour. Ça me demande parfois des sacrifices : de ne pas voir les amis, le copain... Parfois, faut savoir mettre les devoir de côté pour progresser. On a des mauvaises notes après mais au moins, on a des résultats sportifs. Je préfère les résultats sportifs", dit l'adolescente avec un sourire. 

"Dès qu'il y a un enjeu, je fonce"

Lors de la finale des championnats de France, elle s'est retrouvée face à une adversaire qu'elle ne connaissait pas. "Je ne savais pas comment elle boxait, elle avait l'air plus lourde, plus grande. C'était stressant. Au final, ça s'est bien passé", retrace Tia Roussine. Elle qui pratique la discipline depuis neuf ans et a déjà plusieurs titres de championne régionale ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Elle aimerait accéder aux compétitions européennes voire mondiales : "J'aime la compétition, je ne fais pas du sport pour faire du sport, je veux gagner. Dès qu'il y a un enjeu, je fonce."

Mohamed Akouh aussi s'entraîne tous les jours et tente de garder le rythme à l'école "même si c'est un peu dur. (...) La compétition me motive", indique-t-il. Il pratique la boxe thaï depuis seulement deux ans. "En tant que Bagnolais champions de France, vous êtes des ambassadeurs de la Ville. On va suivre ça de près", assure l'adjoint, Christian Baume. C'est la troisième fois que le club "Indalo Muay Thaï", ramène des titres nationaux. "Mais c'est la première fois qu'on a une féminine championne de France", se réjouit Michael Simon, qui a fondé l'association sportive en 2009 et qui compte aujourd'hui 122 licenciés (dont 22 filles dans la section féminine).

Amener les jeunes et le club plus loin

Ce dernier ajoute : "C'est important pour nous car nous sommes un club formateur. Aujourd'hui, on espère que la Ville va nous apporter des outils pour franchir un cap avec nos champions de France qui sont mineurs aujourd'hui et passent en amateur. Pour les suivre sur un cadre plus professionnel ensuite. Pour ça, il faut des infrastructures et des moyens pour continuer. Avec ce que l'on a aujourd'hui, on n'est pas en capacité d'aller plus loin." Le club va bientôt bénéficier d'une nouvelle salle plus spatieuse, qui se situe derrière le boulodrome couvert. "Aujourd'hui, on n'a pas les capacités de faire travailler les jeunes plus confirmés comme Tia ou Mohamed de manière spécifique. On fait la même chose avec tout le monde. Avec la nouvelle salle, ce sera possible", atteste Michael Simon.

L'objectif de cette année sera aussi d'inscrire le club bagnolais sur les deux fédérations de la discipline pour que les élèves aient "plus de combats et qu'on puisse aller sur une reconnaissance européenne et les sélections nationales pour aller ensuite au niveau mondial et notamment aux Jeux Olympiques." Le club aimerait aussi structurer les cours avec davantage de catégories d'âge. 

Marie Meunier

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio