Publié il y a 11 mois - Mise à jour le 26.04.2023 - La rédaction sport - 4 min  - vu 1935 fois

LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce mercredi 26 avril

Les joueurs devront s'échauffer sans musique jusqu'à la fin de l'année

- Photo Anthony Maurin

Comme chaque jour du lundi au vendredi, découvrez l’essentiel de l'actualité sportive gardoise en quelques infos.

Nîmes Olympique

Plus de musique. Le lendemain de la défaite face au Havre (0-1), Nicolas Benezet s’était plaint sur Twitter de l’absence d’ambiance au stade des Antonins. « Jouer un maintien avec aucune musique à l’échauffement pour motiver les joueurs. Un stade vide comme si c’était un match amical alors que l’on joue le premier du championnat. L’impression de jouer à l’extérieur tous les week-ends. » Lors de la réception d’avant et le succès 4-0 contre Annecy, il n’y avait guère plus de spectateurs et il n’y avait déjà pas de musique au moment des échauffements. Comment cela se fait-il ? Le club est actuellement en renégociation avec la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) qui demande aux clubs de payer une redevance pour avoir le droit de diffuser de la musique les jours de match en présence du public. Un coût qui se situe entre 2 000 € et 3 000 € par an pour Nîmes Olympique. Le prix de la rémunération est fixé sur différents critères dont celui de la jauge du stade. C’est-à-dire que le NO paye pour une capacité de 8 000 spectateurs alors que l’affluence dépasse rarement les 2 000 personnes, ce que dénonce la direction. Des discussions sont en cours même au niveau de la Ligue qui traite également avec la Sacem. Chez les Crocos, on étudie la possibilité de diffuser des sons libres de droits pour la saison prochaine, ce qui est bien moins cher. En attendant que les négociations aboutissent, il ne devrait plus y avoir de musique aux Antonins jusqu’à la fin de la saison. Quatre rencontres sont encore à disputer contre Pau, Valenciennes, Dijon et Sochaux.

Nîmes Olympique Metz carton jaune
Les Crocos prennent peu de cartons jaunes • Photo Anthony Maurin

Discipline ou manque d’engagement ? Malmenés, bousculés et finalement battus 3-0, les Crocodiles n’ont pas brillé samedi face au Paris FC. Cet échec, cumulé avec les victoires de Valenciennes, Laval et Pau, met le NO en grande difficulté au classement de la Ligue 2. Désormais, le club gardois compte sept points de retard sur Annecy, le dernier des non relégables à six journées de la fin du championnat. Pourtant, dans ce moment difficile, Nîmes n’a écopé d’aucun avertissement. Habituellement, les équipes en difficultés perdent un peu leur lucidité et elles commettent des fautes sanctionnées. Mais à Nîmes ce n’est pas le cas puisque les joueurs de Frédéric Bompard n’ont écopé que de six cartons jaunes lors des cinq dernières journées, où ils ont été battus à trois reprises. Certains y verront une grande discipline et d’autres un manque d’engagement. Chacun se fera son idée. De son côté, à l'issue du match, le coach nîmois pointait du doigt le manque d’investissement de ses joueurs : « On était en retard sur tous les duels, on manquait d’agressivité. » Les Nîmois vont vraiment devoir montrer autre chose s’ils veulent se maintenir en Ligue 2.

Une centaine de personnes était rassemblée à l'église Saint-Paul de Nîmes • Photo Corentin Corger

L'hommage à "Toni". Lundi, Antoine Sauli est décédé à l'âge de 79 ans (relire ICI). L'entrepreneur Corse fondateur de la marque d'outillage Catavana fait partie de l'histoire du Nîmes Olympique après avoir été le sponsor principal du club de 1986 à 1992, durant les années de présidence de Jean Bousquet. C'est notamment lui qui avait contribué à faire venir Éric Cantona chez les Crocos en 1991. Ce mercredi après-midi, ses obsèques se sont déroulées à l'église Saint-Paul de Nîmes. Une centaine de personnes étaient rassemblées pour rendre un dernier hommage à celui qui était surnommé "Toni" par ses proches. Dans l'assistance, quelques personnalités du Nîmes Olympique étaient présentes : l'ancien directeur général, Alain Gazeau, le docteur Jean-Charles Pierret, l'ancien secrétaire, Jean-Pierre Vaillant, et les anciens joueurs Michel Mézy, Patrick Champ, Daniel Sanlaville et surtout Alain Espeisse. Après sa carrière de joueur, le Nîmois était devenu un ami proche d'Antoine Sauli. Le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, et le président de Nîmes métropole, Franck Proust, ont également assisté à ces funérailles. 

Olympique Alès en Cévennes

Philippe Mallaroni est en colère • Photo Corentin Migoule

"Ce n'est pas acceptable !". Le manager général de l'OAC ne décolère pas. Après avoir dénoncé dans la presse locale le conflit d'intérêts dont a été victime son club de la part de la Fédération française de football (relire ici), notamment en raison de la présence de Jean-Michel Aulas dans le comité exécutif qui a analysé le cas oacien, Philippe Mallaroni entend désormais donner un retentissement national à l'affaire. "L'Équipe, RMC, France Football. Je me dis que ça peut intéresser les médias nationaux. Parce qu'au-delà de ce qui touche l'OAC, il s'agit plutôt de souligner les dysfonctionnements de la Fédération française de football qui semble inféodée aux mains de quelques-uns. Les statuts ont été bafoués. On est encore dans la logique du pas vu pas pris. Sauf que c'est tellement énorme que ça ne pouvait pas ne pas être vu. Ça, ce n'est pas acceptable !", fulmine le bras droit de Didier Bilange. Et d'ajouter : "Dans cette affaire, il faut aller à la fois sur le terrain administratif, mais je crois aussi beaucoup à la médiatisation." Dès lors, le manager général tente d'attirer l'attention des médias sportifs - et au-delà - nationaux en cherchant des contacts pour satisfaire sa demande. 

Et aussi : Ce samedi soir, l'OAC reçoit le leader de la poule C de National 2, Marignagne-Gignac-Côte-Bleue, à Pibarot. En raison de la finale de la Coupe de France le même soir, le match est exceptionnellement avancé de 19h à 18h30. 

La rédaction sport

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