Dans le cadre de la mise en œuvre des fonds européens de la Politique de cohésion prévue après 2013, la Commission européenne a proposé la création d’une catégorie de régions dites « intermédiaires », dont le PIB par habitant est compris entre 75% et 90% de la moyenne UE.
Le Languedoc-Roussillon, ainsi que huit autres régions françaises, sont concernés.
Ces territoires pourraient bénéficier sur la période 2014-2020 d’une dotation en fonds européens bien supérieure à l’actuelle.
Dernièrement, Christian Bourquin, Président de la Région, a interpellé le gouvernement français qui privilégie, lui, une baisse des financements européens.
L’objectif de la Politique de cohésion européenne est pourtant de soutenir le développement des régions en finançant des actions dans les domaines de la formation professionnelle, de la recherche, du développement des entreprises, des énergies renouvelables ou de l’environnement.
En Languedoc-Roussillon, cela se concrétise par un soutien à diverses opérations comme les Ecoles de la deuxième chance, les Parcs régionaux d’activité économique ou encore ce qui a trait à l’efficacité énergétique dans le logement social.
C’est pour plaider la cause des trois régions les plus pauvres de France métropolitaine (Languedoc-Roussillon, Corse et Nord Pas-de-Calais) et des six autres concernées (Lorraine, Picardie, Basse-Normandie, Poitou-Charentes, Franche-Comté, Limousin) que Jean-Claude Gayssot, vice-président de la Région délégué aux Relations internationales et à l’Europe, a rencontré avec ses homologues, ce mercredi 13 avril 2011 à Bruxelles, les Commissaires européens Michel Barnier et Janusz Lewandowski, respectivement en charge du Marché unique et du Budget, ainsi que la députée européenne allemande Jutta HAUG, qui préside la commission spéciale sur les perspectives financières de l’après 2013.
Tous ont convenu de la pertinence de cette démarche.
Jean-Claude Gayssot a insisté sur l’importance de fonds supplémentaires pour les régions qui, comme la nôtre, sont fragilisées alors qu’elles présentent un potentiel de développement, d’innovation et d’emplois durables. « Nous n’avons pas besoin de moins ou de plus d’Europe, a-t-il déclaré, mais de mieux d’Europe. »