On croyait en avoir fini avec les commissions pour les clubs de sport gardois. Après Nîmes Olympique en football, c'est le Bouillargues Handball Nîmes Méditerranée qui doit batailler en coulisses pour conserver administrativement sa place en D2 féminine après un maintien acquis sur le terrain. Il y a une semaine, après le passage devant la Commission nationale de contrôle et de gestion (CNCG), le club a eu la mauvaise surprise d'apprendre sa rétrogradation en N1.

Pour Philippe Garnier, président du BHNM, cette décision est liée à un changement tardif de règlement, "on a été informé des changements de procédure et de la nouvelle application des règles un mois et demi avant de finir l’année, alors que tous les recrutements avaient été faits. Comment voulez-vous modifier quoi que ce soit ? Ce n'est pas possible." Il reproche à cette commission l'absence d'audition au préalable comme c'était le cas les années précédentes.

"Il y a aussi le fait que la CNCG n'a pas pris possession de notre bilan 2024/2025 qui sera produit dès lundi prochain et fera paraître un résultat positif en total respect avec notre plan d'apurement en cours, ainsi que le justificatif de nouveaux partenaires et mécènes enregistrés depuis début mai", tient-il à rassurer alors que 47 000 euros supplémentaires récoltés auprès de partenaires viennent gonfler le budget présenté en appel.

Un budget global de 650 000 euros

Pour cette saison 2025/2026, Bouillargues présente un budget global autour de 650 000 euros dont la moitié issue des partenariats privés. Les subventions des collectivités (ville de Bouillargues, Région Occitanie et Conseil départemental) représentent près de 150 000 euros.

Le président bouillarguais est plutôt confiant avant le passage en appel prévu ce mercredi 23 juillet à 18 heures, en visio : "Je suis optimiste, cela a permis de demander un soutien supplémentaire et nous sommes encore preneurs en cas de nouveaux donateurs. En tout cas, on est dans les clous à tous les niveaux et honnêtement, je pense que nous sommes à l'abri."

Pour le moment, seulement sept équipes, dont le promu USAM féminines, ont vu leur budget validé pour s'engager en D2. Avec le BHNM, quatre autres formations ont reçu une rétrogradation, elles sont trois, au total, dans l'attente d'une procédure d'appel en cours.