
Jeudi 30 décembre au soir, vers 18h00, un chauffeur routier polonais s’arrête et immobilise sont camion sur la voie médiane de l’autoroute A9, à hauteur de la sortie « Nîmes ouest », en provenance de Montpellier, et certainement d’Espagne, d’après les gendarmes. L’homme ivre, victime d’endormissement, a alors la chance qu’un autre chauffeur routier vienne à son secours. Après avoir rangé son véhicule sur la bande d’arrêt d’urgence, le deuxième routier (originaire des Bouches-du-Rhône) est rentré dans la cabine du chauffeur endormi (tête posée sur le volant), a poussé le routier polonais et a garé le second poids lourds à l’écart de la circulation. Un véritable miracle lorsque l’on sait que sur ce tronçon, 80.000 véhiculent circulent dans les deux sens dans la journée (taux moyen journalier annuel). Le ressortissant polonais a été contrôlé à 3,82 g par litre de sang. Il a été placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie du peloton d’autoroute du Grand Gallargues jeudi soir, avant d’être remis en liberté vendredi soir (à 18H00). A noter que les forces de l’ordre on retrouvé dans la cabine du transporteur polonais une bombonne de 5 litres de whisky en partie entamée.
Le préfet du Gard a prononcé une suspension administrative d’urgence d’un an, (soit le maximum envisageable) à l’égard du routier, valable sur le tout le territoire français. Pour pouvoir repartir vers la Pologne, l’homme a dû s’acquitter d’une consignation de 2.050 euros. Il devra se présenter devant un juge du TGI de Nîmes en avril 2012 pour conduite en état d’ivresse et pour mise en danger de la vie d’autrui. Les risques judiciaires encourus : une annulation de permis de un à cinq ans, uniquement sur le territoire Français.