La riposte ne s'est pas faite attendre. Lundi dernier, soit le 26 mars, Nicolas Sarkozy, le président-candidat UMP, foulait le sol d'un pas rapide de la centrale Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher), après une visite du complexe d’EDF situé sur la Loire. Deux visites qui ont été ponctuées par une attaque dirigée vers son rival socialiste, François Hollande qu'il a accusé de mettre à mort l'industrie nucléaire française. Des propos qui font référence à l'accord électoral signé entre le PS et les Verts, qui prévoit la fermeture de 24 réacteurs atomiques sur les 58 en activité en France.

N'en doutons pas, lors de son déplacement dans le Gard-Rhodanien, le lundi 2 avril, Bernard Cazeneuve, député-maire de Cherbourg mais aussi porte-parole de François Hollande sur les questions énergétiques, ne manquera pas de répondre au candidat UMP. Les hostilités ont d'ailleurs déjà étaient lancées par voie de communiquée de presse. "Il (Bernard Cazeneuve, Ndlr) combat au sein du parti socialiste la politique de démantèlement du Groupe AREVA, politique menée par Nicolas Sarkozy ayant mené entre autre, à la vente de la filière T&D qui représentait près de 45% de son chiffre d’affaire."

Un programme très chargé. À l’occasion de sa visite, le porte-parole de François Hollande rencontrera  les directions des établissements de SOCODEI CENTRACO et MELOX, ainsi que les organisations syndicales concernées en compagnie de Patrice Prat, maire de Laudun-l'Ardoise, de Fabrice Verdier, conseiller régional du Languedoc-Roussillon, de Jean-Christian Rey, maire de Bagnols-sur-Cèze et conseiller régional ainsi que de Catherine Eysseric, l’adjointe aux Finances de la ville de Bagnols-sur-Cèze.