
Président de la commission d'appel d'offres au moment des faits, il avait participé à la vente de l'immeuble Nemausus pour 6,8 millions d'euros à une société de logements sociaux. En 2003, l'entreprise de pose de portes et fenêtres en difficultés financières qu'Alain Caujy venait de vendre pour un euro symbolique à ses salariés avait remporté, sous l'influence de l'ancien conseiller municipal de Nîmes, un marché d'un million d'euros.
Réfugié au Maroc depuis la fin de l'année 2010, Alain Caujy n'a pas assisté à l'audience. Toutefois, son avocat a précisé qu'il ferait appel de la décison du tribunal correctionnel de Nîmes.