Sur le Boulevard de l’Amiral Courbet, en plein cœur de Nîmes, un bruit sourd qui fait penser à un défilé militaire résonne dans la ville. Intrigués, les badauds s’approchent du vacarme et découvrent stupéfaits, au beau milieu du parc du Musée d’Histoire Naturelle, quelques enfants occupés à frapper des feuilles à grands coups de maillet. Ces enfants participent à l’Atelier « Impression Végétale », un stand dirigé par Catherine, où le principe est de créer un petit tableau naturel en prenant l’empreinte des végétaux. Dans le cadre de la fête de la science qui s’est tenue pendant quatre jours – du 10 au 14 octobre – de nombreux enfants accompagnés de leurs parents se sont précipités dans ce Muséum. Il était également difficile de ne pas s’arrêter au stand de la société d’étude des sciences naturelles de Nîmes et du Gard. Dans cet atelier nommé « Des plantes et des teintures », les curieux ont découvert les principales plantes qui fournissent les colorants. On apprenait, par exemple, que l’oignon doux des Cévennes donne une superbe couleur orangée aux tissus.

D’autres lieux, comme le Planétarium ou l’Université de Nîmes ont servi de décor à cette nouvelle édition de la fête de la science où, une fois encore, les visiteurs sont venus nombreux. Certains en ont profité, au passage, pour découvrir l’exposition « Des dinosaures aux oiseaux » qui, rappelons-le, se termine à la fin du mois.

TD