GARD Opération "collèges morts" : 30 % d'élèves absents selon les syndicats
Les enseignants mobilisent les parents et les élèves pour montrer leur opposition à la réforme dite "du choc des savoirs".
L'intersyndicale SNES-FSU/FSU-SNUIPP/SNEP-FSU/FNEC FP FO/CGT Educ'action/SUD Education et la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d'Elèves) ont appelé ce jeudi les enseignants et les parents d'élèves de l'enseignement public gardois à se mobiliser dans le cadre de la journée "collèges morts". Pour montrer leur mécontentement, les professeurs font cette fois appel aux parents en leur demandant de garder, si possible, leurs enfants à la maison pour afficher leur soutien au mouvement.
Selon les syndicats, environ 30 % des élèves étaient absents ce jeudi dans les collèges du Gard. Les professeurs sont opposés à la réforme du choc des savoirs du gouvernement, qui vise notamment à introduire des groupes de niveaux. "C'est un dispositif qui va nuire aux intérêts des élèves. Ceux qui ont des difficultés scolaires, on va les regrouper dans un même groupe et ça va les tirer vers le bas. Cela va être aussi au désavantage des élèves dit moyens. En termes d'estime de soi, c'est très discutable car ils seront les mauvais de leur groupe. Et pour les bons élèves ça ne leur profitera en rien, le gain est trop faible", assure Jérôme Amicel, secrétaire départemental du SNES FSU dans le Gard.
"Pas la volonté d'avoir un débat serein"
Ce dernier était présent parmi une cinquantaine de personnes en début d'après-midi devant les locaux de la direction des services départementaux de l'éducation nationale. Une délégation a été reçue par le Dasen Christophe Mauny en fin de journée. Des enseignants gardois qui auraient aimé pouvoir rencontrer Nicole Belloubet, ministre de l'Éducation Nationale, dont le déplacement à Nîmes était prévu ce jeudi mais qui a été de nouveau annulé après celui déjà avorté en février.
"Elle a peur de venir au Chemin-Bas alors que des enseignants y travaillent tous les jours, ainsi que des employés municipaux et des policiers. De plus, cela prouve bien qu'il n'y a pas la volonté d'avoir un débat serein sur la réforme du choc des savoirs. S'il y avait un vrai débat, le gouvernement ne serait pas en mesure de justifier le bien-fondé de cette décision", ajoute Jérôme Amicel.
Actualités
Voir PlusActualités
ALÈS Le très joli geste de So Class Institut pour Octobre Rose
Actualités
ALÈS Rapide et efficace, le conseil municipal a procédé à quelques ajustements
Faits Divers
JUSTICE Il menace de faire un attentat à la gare de Nîmes
Actualités
DIRECT VIDÉO Le Club Soir avec Valérie Rouverand
Actualités
MÉTÉO Le Gard placé en vigilance orange pluie inondation
Actualités
LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce mardi 15 octobre
Actualités
NÎMES L'institut Saint Stanislas a célébré l’Argentine
Bagnols-Uzès
ROCHEFORT-DU-GARD Thé dansant avec Marco Imparatori le 20 octobre
Actualités
GARD Les Unsdifférents sont de retour avec Jean-Louis Aubert
Nîmes
SAINT-GILLES La ville va devenir ambassadrice du don d'organes
Actualités
DIRECT VIDÉO Le Club Midi avec Philippe Mallaroni
Actualités
NÎMES Naissances, décès : l’état civil du jour
Actualités
PETITE CAMARGUE Des ateliers pour apprendre à mieux vivre chez soi
Actualités