Après seulement une journée d'action, les trois restaurants McDonald's (Nîmes Centre-ville, Nîmes Courbessac et Milhaud) participant à l'opération ACT BIG MAC, ont récolté 800€. Mais ce n'est pas fini, l'opération se poursuit jusqu'au dimanche 11 novembre, alors amis gloutons, restez mobilisés (avec modération, bien sûr!).

Au McDonald's de Courbessac à Nîmes, les équipes de Bruno Catel, directeur, montrent l'exemple. Vêtus d'un tee-shirt bleu turquoise à l’effigie de l'opération ACT BIG MAC, les hôtesses et équipiers incitent, sans toutefois forcer la main, les clients à préférer le Big Mac à un autre sandwich. Pourquoi ? Tout simplement parce que depuis mercredi et ce jusqu'à dimanche, pour chaque Big Mac acheté, 1€ est reversé à l'Institut Médico Éducatif (IME) Montaury à Nîmes. Une opération aussi valable dans le restaurant du centre-ville de Nîmes et de Milhaud. Petit plus pour Courbessac, la responsable des hôtesses a ajouté une vente de peluches (2€). Et ça fonctionne pas si mal puisqu'en un jour, 108 crocodiles, tigres, chevaux et autres animaux en mousse ont été achetés par les clients.

« Dans mes restaurants, lieux de rendez-vous des familles, nous sommes très attachés à la vie associative qui nous entoure. Fort du succès des précédentes opérations de solidarité au profit de causes locales, face à l’engouement de mes équipes et de nos clients, j’ai souhaité renouveler l’expérience, explique Jean-Paul Benkemoun, franchisé McDonald's des trois restaurants. Après l’aide sociale à l’enfance -- "Rêve Gard" en 2010 et la Maison Lumière et Joie de Nîmes--, nous avons choisi de soutenir l’enfance handicapée. Très attaché au bien être des enfants et des adolescents, à leur épanouissement, j’ai adhéré au projet des éducateurs de l’IME Montaury. Je suis très confiant en cet Act Big Mac. Pendant 5 jours, nous nous mobiliserons, nous impliquerons pour que l’objectif ambitieux que nous nous sommes fixés puisse être atteint. » Ambitieux, mais pas inaccessible puisque le franchisé espère atteindre les 4 500€ afin de participer au financement de la création d'une salle d'apaisement dans un groupe de vie de l'IME, accueillant des enfants polyhandicapés ou souffrant de déficiences mentales.

"Les gens sont sensibles à ce sujet et sont plutôt bien mobilisés" témoigne Bruno Castel. Pourvu que ça dure comme dirait l'autre...

S.Ma