Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 06.11.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 399 fois

TARASCON-BEAUCAIRE. Départ en retraite du commandant Huart : L'exigence a aussi droit au repos

Dominique Huart, commandant de Police Échelon Fonctionnel Chef de la Circonscription Interdépartementale de Sécurité Publique Bouches du Rhône – Gard. Photo DR/S.Ma

34 ans de carrière. Dominique Huart, commandant de Police Échelon Fonctionnel Chef de la Circonscription Interdépartementale de Sécurité Publique Bouches du Rhône-Gard a tiré sa révérence hier, dans la salle de réception de l'Office de tourisme de Tarascon. Entouré de ses collègues officiers de police, du colonel Poty, commandant du groupement de gendarmerie du Gard, de la directrice de cabinet du préfet du Gard, Julie Bouaziz, des élus de Tarascon et de Beaucaire etc, l'homme aujourd'hui âgé de 56 ans est revenu sur sa carrière, de ses premiers pas à l'école d'officiers à Nice, en passant par Paris, puis à ce poste de chef de section police de proximité à Avignon avant de devenir responsable de la police proximité des quartiers toujours dans la Cité des Papes. C'est en 2008 que le commandant traverse le Rhône pour déposer ses valises à Nîmes, puis est nommé chef à Beaucaire en 2009. Deux ans plus tard, les commissariats de Beaucaire et Tarascon fusionnent. Une fusion qui s'est passée dans la douleur et en un temps record. "Les choses ne se sont pas faites comme prévu. La fusion devait se faire au mois de septembre, mais en juin, tandis que j'étais en vacances, on m'a dit qu'elle devrait être faite avant la fin du mois. Les vacances ont dû être écourtées et la fusion s'est faite dans la précipitation avec peu d'élégance dirons-nous" se souvient le commandant Huart. Mais cela n'a pas empêché les policiers à la fois buccorhôdaniens et gardois de se faire remarquer par leurs bons résultats : 41% d'affaires résolues entre janvier et octobre 2013, "c'est largement au dessus de la moyenne gardoise" a précisé Julie Bouaziz. "Ce ne sont pas mes chiffres mais ceux d'une équipe" menée par un homme "exigent au point d'en être pénible."

Une exigence de rigueur dans un métier qui évolue au fil des années. "Ce métier est difficile dans son accomplissement intellectuel et dans son aboutissement juridique. Les procédures sont de plus en plus complexes et surtout extrêmement chronophages. Sans être des fous furieux de la sanction, parfois, on aimerait bien que certains des tordus qui passent dans nos bureaux soient sanctionnés un peu plus que la moyenne, suggère Dominique Huart qui tout au long de ses années passées dans la police a vu le comportement du public, "et notamment celui en situation d'infraction", changer. "Les insultes sont monnaie courante même pour une affaire de simple feu rouge grillé." De vieux souvenirs désormais pour le commandant qui a tout de même quitté son poste sur un coup d'éclat, une saisie record (national) de pieds de cannabis (Lire ici).

S.Ma

Stéphanie Marin

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