Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 21.02.2018 - abdel-samari - 2 min  - vu 988 fois

NÎMES METROPOLE Yvan Lachaud répond sur Facebook à la polémique sur l'emprunt toxique

Silencieux depuis, Yvan Lachaud a utilisé le réseau social Facebook pour éteindre la polémique concernant le remboursement d'un emprunt dit "toxique" contracté par l'Agglo de Nîmes en 2008 auprès du Crédit foncier de France.
Le président de Nîmes Métropole Yvan Lachaud (Photo : Coralie Mollaret)

Une créance risquée à taux variable de 10 M€ qui, adossée à l'Euro-Franc suisse, aurait pu voir son taux d’intérêt exploser. Profitant d'un dispositif mis en place par l'État, l'Agglomération nîmoise a fait le choix de payer tout de suite 56 M€ et de se libérer de ce danger. À la fin du mois de mars 2016, une majorité d’élus s'est donc prononcé en ce sens : 36 M€ réglés par l’État et 20 M€ par Nîmes métropole. Puis en juillet 2016, via une deuxième délibération à confirmer la transaction. Voilà pour le décor.

Or, aujourd'hui, il est reproché à Nîmes métropole d'avoir insuffisamment communiqué aux élus les tenants et aboutissants de ces délibérations qui prévoyait le remboursement anticipé de la créance.

La question a même été débattue il y a quelques jours par les juges du tribunal administratif de Nîmes saisi par les élus Front de gauche, François Séguy et Sylvette Fayet. Une décision mise en délibéré pour le moment.

Attaqué, Yvan Lachaud, président de Nîmes Métropole a donc décidé de prendre le clavier ce vendredi soir : "si j'ai pour habitude de ne pas répondre aux attaques, cette remise en cause de mon souci de transparence, pourtant une des principales valeurs qui guide mon engagement politique, mérite des explications."

Et de préciser : "Vous savez que je mets un point d'honneur à ne pas tout décider seul, et à ce que les élus avec lesquels je travaille, quel que soit leur bord politique, puisse disposer du même niveau d'information que moi."

Par ailleurs, Yvan Lachaud rappelle avoir "toujours assumé la décision prise pour solder les emprunts dit toxiques contractés par Nîmes Métropole en 2008. Elle est fondée sur le bon sens et du courage politique. Du bon sens car elle évite à notre collectivité de payer des millions d'euros d'intérêt chaque année. Du courage politique, car il est facile pour ceux qui ne sont pas en situation de responsabilité de présenter partiellement la vérité et de jouer les démagogues donneurs de leçons."

Sur le fond, le président de l'Agglo confirme que "rien n'a jamais été caché ni aux élus, ni au public. C'est pourquoi nous avons procédé à deux votes à 4 mois d'intervalle pour valider ce processus" et en profite pour joindre dans sa réaction, les délibérations "qui expliquent notre convention avec l'État et le Crédit Foncier." Avant de conclure : "C'est ma façon de faire de la politique et cela le restera."

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Abdel Samari

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