LE 7H50 de Jacques-Olivier Liby : "L'écrivain Nicolas Rey a un rapport très charnel avec Nîmes"
Objectif Gard : Pouvez-vous expliquer à nos lecteurs l'origine du Brindis ?
Jacques-Olivier Liby : Dans le monde taurin, le Brindis consiste à offrir le combat ou la mort du taureau à une personnalité ou au public. Dans le cadre plus littéraire qui nous concerne, l'objectif avec le concours de la ville de Nîmes et les Avocats du diable, est d'offrir un discours inaugural à la feria des Vendanges. C'est une plaidoirie pour Nîmes et pour la corrida mais pas seulement. Car la feria ce n'est pas que les corridas mais c'est aussi les corridas. L'objectif est de défendre notre culture et nos traditions dans un rapport étroit avec l'écriture. Pour ce 5e exercice, c'est donc l'écrivain Nicolas Rey qui a été choisi. Et ce sera forcément différent des intervenants précédents (Simon Casas, Éric Dupond-Moretti...) car lui a un rapport très charnel avec Nîmes.
Un rapport charnel ! Comment ça ?
Ses différents livres portent tous une trace de Nîmes où il prenait rendez-vous au Royal Hôtel pour avancer l'écriture. Une étape obligatoire pour lui. Il a beaucoup d'amis ici, beaucoup d'anecdotes vécues. Et puis il a passé des bons mais aussi des mauvais moments à Nîmes... Ce que je peux vous dire c'est qu'il a un regard multiple sur ce territoire. Des expériences souterraines que la plupart des Nîmois n'ont pas vécus.
Avez-vous pu lire en avant-première ce Brindis ?
Oui mais je ne vous dévoilerai rien. Étonnamment, les années précédentes, il y avait beaucoup d'improvisation chez les conteurs. C'était un charme différent. Cette fois-ci, on sent la patte de l'écrivain. Tout est écrit à la virgule près. C'est un nouveau challenge pour le Brindis. Un retour aux fondamentaux. Et je crois que c'est très attendu au regard du succès des réservations. Nous avons déjà refusé plus de 300 personnes. C'est finalement un bel hommage au charme incroyable de Nicolas Rey.
Propos recueillis par Abdel Samari
À savoir : Les Avocats du diable, en partenariat avec Arte y Toro (Daniel Saint Lary) et le concours de la ville de Nîmes, organisent également deux soirées 100 % gratuites au cloître des Jésuites, les 11 et 12 septembre prochains, autour de l’événement « Manolete Flamenco » de et par Anne Plantagenet, accompagnée à la guitare par le génial Cristobal Corbel. Il reste quelques rares places pour ces deux représentations exceptionnelles. Réservation au 06 11 77 25 28.
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