PONT-SAINT-ESPRIT L’entrée sud et la caserne Pépin inaugurés
Ces deux chantiers, ils ne sont pas tout à fait terminés mais ils sont déjà très significatifs. Il s’agit de la première tranche de l’entrée sud de la ville et de la rénovation et mise aux normes de la caserne Pépin, poumon commercial, mais surtout associatif et administratif de la ville.
« Passer d’un statut de route à celui d’une avenue d’entrée de ville »
Alors pour inaugurer tout ça, la ville a mis les petits plats dans les grands avec une cérémonie longue de deux heures avec déambulation sur l’entrée sud, visite de la caserne Pépin et traditionnels discours en présence notamment du préfet Didier Lauga et de la députée de la quatrième circonscription Annie Chapelier.
Concernant l’entrée sud, le maire rappellera lors de son discours la dangerosité de l’ancien aménagement, dépourvu de trottoir et de piste cyclable, et la physionomie du nouveau, « inscrit dans une volonté de passer d’un statut de route à celui d’une avenue d’entrée de ville. » La Ville en a profité pour refaire entièrement les réseaux secs (électricité, téléphone) et humides (eau et assainissement) enfouis sous le tapis routier. Le tout pour 1,86 million d’euros, soutenus à hauteur de 500 000 euros par le Conseil départemental, 34 000 euros par le Syndicat mixte d’électrification du Gard et Enedis et 22 000 euros par le Syndicat mixte d’électrification du Gard. La deuxième tranche, jusqu’à la rue des Capucins, doit débuter en décembre 2018 - janvier 2019 et devrait être achevée au premier semestre 2020 pour un montant d’environ 3 millions d’euros.
« Ici on utilise bien l’argent public »
Place au centre Pépin, qui a bien changé depuis 2011 à la faveur d’un plan pluriannuel de réhabilitation et de 4,7 millions d’euros de travaux subventionnés par l’État à hauteur de près de 800 000 euros, par l’Agglo du Gard rhodanien à hauteur de 424 000 euros et par la Région pour 38 000 euros, condition sine qua none pour que ce lieu vital pour la ville reste ouvert. C’est qu’il aurait pu, et même peut-être dû, fermer, tant « il présentait des risques importants pour ceux qui le fréquentaient », a rappelé le maire, paraphrasant le préfet de l’époque, en 2011, qui lui avait carrément demandé de fermer le site. Finalement il n’en sera rien, et la caserne a été rénovée et mise aux normes, retrouvant son statut d’« agora grecque, un lieu où on se rencontre, où on pratique des activités, un lieu de solidarité », a souligné la députée Annie Chapelier.
Une députée qui saluera le travail de l’équipe municipale, comme l’ensemble de l’aréopage présent sur l’estrade. « Pont-Saint-Esprit vit et avance », lancera ainsi le conseiller départemental et vice-président de l’Agglo du Gard rhodanien Christophe Serre, « ici on utilise bien l’argent public, Pont-Saint-Esprit renaît et est dans une très belle dynamique », estimera le conseiller régional Fabrice Verdier, « vous êtes sur la bonne voie », glissera le préfet Didier Lauga à l’attention de l’équipe municipale.
Un préfet pas avare de compliments pour les élus municipaux : « il y a dix ans exactement, en 2008, le budget de la ville accusait un déficit de 12 millions d’euros, vous avez redressé la barre. Depuis 2011, l’État a donné beaucoup de subventions à Pont-Saint-Esprit, c’est une histoire de confiance. Ici, il y a une gestion exemplaire. »
Il faudra garder ce cap pour respecter les engagements de l’équipe municipale, dont un principal rappelé par Roger Castillon, « la reconquête de notre centre-ville. »
Thierry ALLARD
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