NÎMES En fuite et introuvable, il est condamné à trois ans de prison pour apologie du terrorisme
Un habitant d'un quartier sensible de Nîmes a été condamné, jeudi, par le tribunal correctionnel de Nîmes à 3 ans de prison et le maintien en vigueur d'un mandat d'arrêt.
Ce Nîmois a pris la fuite alors que la cour d'appel de Nîmes avait décidé son incarcération en 2015. Il a été condamné, hier, à Nîmes pour "apologie directe et publique du terrorisme et participation à une association de malfaiteurs".
En novembre 2015, une semaine après les attentats parisiens, le préfet du Gard a décidé une perquisition administrative aux domiciles de personnes suspectées d'islam radical. Une perquisition va se dérouler dans un quartier sensible de Nîmes. Un homme, âgé de 33 ans à l'époque, est visé par cette opération. Chez lui, on retrouve 67 drapeaux qui feraient l'apologie de l'État Islamique.
Cet homme qui était dans le viseur des services de sécurité, aurait essayé d'enrôler des jeunes près des mosquées du Chemin bas d'Avignon, du mas de Mingue, de Pissevin et dans des lieux de rassemblement de fidèles. Il va s'avérer d'après l'enquête qu'il est également en relation avec des candidats au Jihad et avec certaines personnes parties en Syrie. Il dispose de la carte d'identité d'un jeune originaire de la Seine-Saint-Denis qui est parti au combat.
Un suspect nîmois atypique donc qui possède une réplique de Kalachnikov, qui ne travaille pas depuis 8 ans pour mieux pratiquer sa religion et qui voyage beaucoup malgré ses faibles revenus tirés du RSA. Il a visité une quarantaine de pays et le répertoire de son téléphone compte de nombreuses personnes proches des milieux islamiques radicaux.
Mis en examen par un juge d'instruction de Nîmes en novembre 2015, il avait été demandé par le parquet de Nîmes une incarcération de cet homme. Un juge a décidé de le libérer, mais le parquet a fait appel. Lors de la seconde audience, la cour d'appel a infirmé la décision et a ordonné son incarcération... C'est là que le suspect a décidé de partir, probablement en Algérie. Il est depuis décembre 2015, en fuite et introuvable. Il ne s'est pas présenté à l'audience du tribunal correctionnel jeudi, mais il était représenté par un avocat.
"Il ressort de l'instruction, des contacts, des recherches informatiques sur ses ordinateurs, que cet homme aujourd'hui en fuite est initié à l'organisation terroriste. Il y a tout une propagande sur son ordinateur. Ses contacts, dont certains sont incarcérés, font partie du réseau Daesch. Il appelle à la dépossession de la propriété des mécréants ", souligne la représentante du parquet de Nîmes qui réclame et obtient une peine de 3 ans de prison ferme et le maintien du mandat d'arrêt.
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