Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 22.03.2019 - elodie-boschet - 2 min  - vu 1519 fois

FAIT DU JOUR L’épopée de l’Épide à La Grand’Combe

Une visite sur le futur site qui accueillera l'Épide a eu lieu mardi dernier. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Le vingtième Épide de France (Établissement pour l’insertion dans l’emploi) ouvrira ses portes à La Grand’Combe au printemps 2021. Ce sera le second centre de ce type en Occitanie après celui de Toulouse.

Dans le quartier de Ribes, l’avenue des Mineurs va devenir un lieu majeur. Là où se trouve aujourd’hui un ancien site de l’AFPA délabré et à l’abandon, un centre d’insertion sociale et professionnelle accueillera 150 jeunes en 2021. La nouvelle avait été officiellement annoncée en fin d’année 2017. « Le projet était initialement tourné vers Nîmes, se souvient le maire Patrick Malavieille. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, nous sommes très heureux de cette implantation pour l’Agglomération et le bassin d’Alès. » Et ce, à l’heure où le chômage s'élève à 15,4% dans la capitale des Cévennes.

Aujourd’hui, le site sur lequel sera construit l'Epide est à l'abandon. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Huit mois pour s’insérer dans l’emploi

Ce type d’établissement, placé sous la tutelle des ministères de la Cohésion des territoires et du Travail, a vocation à accompagner les personnes de 18 à 25 ans sortis du système scolaire sans diplôme ni qualification professionnelle. Les jeunes volontaires sont hébergés en internat, du lundi au vendredi pendant huit mois, dans un cadre structuré. Encadrés par des équipes pluridisciplinaires, ils sont là pour construire et réussir leur projet professionnel, acquérir une formation générale et spécialisée, et apprendre à prendre soin de soi... et des autres.

Lieu de socialisation et de cohésion, l’Épide abrite tout l’éventail de l’offre de service nécessaire aux jeunes : internat, restauration, salles informatiques, équipements sportifs ou encore pôle médico-social. Individualisé, le suivi répond à un diagnostic effectué à l’arrivée du volontaire pour évaluer son niveau en français, en mathématiques, dans le raisonnement logique, dans les domaines de l'informatique, de la sécurité routière et du sport, mais aussi son autonomie et ses difficultés à définir un projet professionnel.

Un bilan médical est également réalisé. Les professionnels de l’établissement disposent ainsi d’une vue générale des compétences et de la situation du volontaire permettant d’adapter au mieux son parcours à ses besoins.

Ouverture prévue en avril 2021

Avant d’accueillir les jeunes, il y a encore du pain sur la planche au quartier de Ribes. Ce mardi 19 mars, une réunion en mairie suivi d’une visite du site était organisée pour préparer ce chantier colossal. Depuis l’année dernière, une phase d’études est en cours et devrait s’achever en juin prochain, date à laquelle le permis de construire sera déposé. Les derniers mois de l’année 2019 seront ensuite consacrés au désamiantage et à la démolition de trois des dix bâtiments du site, avant le démarrage, en janvier 2020, des travaux de réhabilitation des bâtiments existants et des espaces extérieurs pour les activités sportives.

Le bâtiment principal qui abritait autrefois l'Afpa va être réhabilité. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

« Au total, ce sont 23 entreprises qui vont intervenir », précise Jean-Pierre Dionneau, coordonnateur du patrimoine pour la direction générale de l’Épide. « Sans aléas, le site devrait ouvrir en avril 2021 », ajoute-t-il. En plus de l’arrivée des 150 jeunes, 54 emplois seront également créés, sans compter ceux induits par les achats et les prestations nécessaires au fonctionnement du centre.

Élodie Boschet

Elodie Boschet

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