Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 16.07.2019 - elodie-boschet - 1 min  - vu 836 fois

ALÈS Opération tractage pour le personnel des Urgences

Opération tractage par le personnel des Urgences. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Ce mardi 16 juillet, à midi, une vingtaine d’agents de l’hôpital d’Alès ont distribué des tracts aux automobilistes pour les informer de la dégradation du service des Urgences.

La grève a commencé le 2 juillet et s’est poursuivie aujourd’hui sous une nouvelle forme. Sur les coups de midi, une vingtaine de blouses blanches s'est postée au niveau du rond-point de la boulangerie « La Grange de Nathalie », à côté du centre hospitalier, pour distribuer des tracts aux automobilistes.

« N’importe qui peut avoir un jour besoin des Urgences. Alors nous sommes là pour sensibiliser les usagers à la situation », explique Laurie, infirmière. Pour une meilleure prise en charge des patients, les grévistes réclament du matériel adapté et entretenu pour remplacer « les brancards en mauvais état qui entraînent des problèmes de dos », un agent de sécurité 24h/24, deux équipages SMUR distincts, un brancardier 24h/24, une revalorisation des salaires ou encore une crèche hospitalière.

« Nous avons été reçus hier par le directeur et la seule avancée que nous ayons obtenu, c’est la possibilité d’avoir un brancardier mais seulement pour l’été. Sur le reste, il n’a rien lâché », indique Laurie. « Pourtant, poursuit Geoffrey Rabier pour la CGT, les autres revendications ne sont pas extravagantes quand on voit la somme débloquée par la ministre pour les Urgences ! »

Depuis le début de la grève à Alès, « le taux de mobilisation s’élève à plus de 70% », selon Geoffrey Rabier. Et tant que les agents n’obtiennent pas gain de cause, le mouvement « pourrait s’amplifier et s’inscrire dans la durée. »

Élodie Boschet

Elodie Boschet

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