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Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 19.09.2019 - tony-duret - 2 min  - vu 3292 fois

ALÈS Quand Brahim Aber voulait envoyer Max Roustan à la retraite…

La nomination à la "Politique de la ville" de l'ancien candidat aux Municipales face à Max Roustan fait réagir dans la capitale cévenole.
Brahim Aber (Photo : archives Objectif Gard)

Le 1er octobre prochain, Brahim Aber, le directeur de l’association Raia (Rencontre et amitié d’ici et d’ailleurs) et ancien adversaire de Max Roustan aux Municipales de 2014, rejoindra les rangs de la mairie en devenant chargé de mission à la "Politique de la ville".

La rumeur bruissait depuis des semaines dans le microcosme alésien et régalait déjà les dénonciateurs de « retournements de veste ». Cette fois, c’est fait. À partir du 1er octobre, Brahim Aber rejoindra l’équipe municipale en place pour gérer la "Politique de la ville", remplaçant ainsi le fameux Marc Peyroche qui, lui, vient de faire le parcours inverse en travaillant d’abord pour Max Roustan avant d’envisager de se présenter contre lui aux prochaines élections municipales.

Cette nouvelle embauche n’a pas tardé à faire réagir. L’un des opposants de Max Roustan, Benjamin Mathéaud, a saisi cette trop belle opportunité pour rappeler : « Ma liberté n’a pas de prix et mes convictions ne sont pas à vendre ». À bon entendeur…  Le prédécesseur de Brahim Aber à la "Politique de la ville", Marc Peyroche, dénonce un « scandale ». Il poursuit revanchard sur Facebook : « Roustan-Rivenq achètent les voix de leurs opposants avec l’argent de nos impôts ».

Rivenq, « l’homme à 12 têtes »

C’est vrai qu’il fut un temps pas si lointain où Brahim Aber était un véritable opposant de Max Roustan. Lors de la campagne des Municipales de 2014, il voulait même envoyer son futur patron « à la retraite ». Dans une interview savoureuse (à l’aune de ses futures fonctions) diffusée sur les ondes de Radio Grille Ouverte en mars 2014 (à retrouver sur ce lien), Brahim Aber n’y allait pas de main morte avec ceux qu’il côtoiera désormais tous les jours.

Christophe Rivenq, par exemple, dont il listait les fonctions : « Directeur de cabinet, directeur général des services, directeur de campagne, conseiller régional, prétendant à la région : c’est du jamais vu, c’est l’homme à 12 têtes ». Avant d’enchaîner : « On se demande qui va être maire ? Si c’est lui qui va être maire ? Si c’est Roustan qui va être maire ? Mais moi je pensais qu’il fallait qu’il parte à la retraite ».

L’âge de Max Roustan a vraiment l’air de préoccuper Brahim Aber : « À la différence de Monsieur Roustan qui est le maire actuel, moi je suis motivé. Je n’ai que 38 ans aussi, donc j’ai un peu plus d’énergie. Lui, il a le double que moi, donc c’est pour ça que j’avais dit à un moment donné, en préambule, qu’il fallait qu’il parte à la retraite. » Manifestement, cinq ans après ces propos, les 74 printemps de Max Roustan ne l’ont pas refroidi pour accepter la place à la "Politique de la ville"…

Tony Duret

Bonus vidéo : Quand Brahim Aber ironisait sur Roustan et sa 4L !

https://youtu.be/QHPQuCA4xa4

Tony Duret

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