RÉTRO Ce qui a fait l'actu... à Nîmes
La fin de l’année offre généralement l’occasion de prendre de bonnes résolutions pour les douze mois à venir… Mais aussi de dresser le bilan de l’année écoulée. Objectifgard ne faillira pas à cette tradition, en proposant à compter du lundi 23 et jusqu’au 3 janvier, une rétrospective des grands événements dans différentes communes gardoises.
Tour de France : Une boucle romaine qui a tourné bien rond.
Plus d’un million d’euro a été dépensé par la ville de Nîmes (Conseil départemental) pour accueillir la Grande Boucle, du 22 au 24 juillet derniers. Un jeu qui en valait certainement et largement la chandelle. Une escale de trois jours avec un journée de repos le lundi, une étape Nîmes-Nîmes le mardi et un départ mercredi depuis le Pont-du-Gard en direction de Gap, du jamais vu sur le Tour !
"Si on se réfère aux tarifs appliqués pour les spots publicitaires, on parle de 15 millions d’euros pour avoir autant de publicité", notait le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier. Avec 51 % de parts d'audience le mardi après-midi, en faisant un zoom sur le Gard, France Télévisions et le Tour de France ont attiré plus de cinq millions de téléspectateurs. Et Jean-Paul Fournier de reprendre : "On se félicite. On a bien fait de nous associer dans cette démarche, ce fut un réel succès."
En effet, à Nîmes, les chiffres sont éloquents. 260 000 visiteurs (dont 74% de Français) ont roulé pour ces trois jours gardois, leur base de vie étant la préfecture locale. Les hôtels étaient quasi complets, les tiroirs-caisses des restaurants, bars et commerces alimentaires ont visiblement très bien marché et les animations ont pu attirer les quelques indécis. En 2017 "avec la Vuelta ( le Tour d’Espagne, NDLR) qui était partie de Nîmes, nous avions remarqué un afflux d’Hispaniques. Pour le Tour, une télévision hollandaise a fait un direct spécial dimanche soir dans les arènes. En fait, le Tour de France, c’est beaucoup de médias sportifs mais aussi de nombreux journalistes qui mettent en valeur le patrimoine", ajoute Julien Plantier, l'adjoint aux sports de la Ville.
En 2020, la caravane et sa belle troupe arrivera sur le toit du Gard, au sommet du Mont Aigoual.
Football : La vente du Stade des Costières à Rani Assaf.
Nous n'en sommes encore qu'au compromis, rien n'est définitif mais la chose est actée depuis le mois de juin dernier et le maintien dans l'élite du Nîmes Olympique qui évolue en Ligue 1. Contre huit millions d'euros, la ville de Nîmes a cédé le Stade des Costières à Rani Assaf, président du Nîmes Olympique. Le futur stade des Costières (dont on ne connaît pas encore le nom) aura une capacité de 15 100 places.
Le montant total du projet est estimé aujourd'hui à 230 millions d'euros. Il sera entièrement financé par Rani Assaf "sur mes deniers personnels", affirmait-t-il. Ainsi, le président du Nîmes Olympique sera le propriétaire unique du futur stade et non le Nîmes Olympique. Le chantier de démolition et de construction va faire travailler pendant trois ans 1 500 personnes. Le coût de fonctionnement du futur stade sera de deux millions d’euros. Le nouveau stade sera livré fin 2024-début 2025.
Le stade prendra place sous la même emprise que le stade actuel et sera orienté Nord-Sud (il pivotera de 90° par rapport au stade des Costières actuel). À l'intérieur, on retrouvera des restaurants et un certain nombre de services (séminaires, événements, etc.) offrant l'opportunité d'utiliser l'enceinte 365 jours sur 365 et un passage sous l'autoroute est prévu pour accéder au stade. Un stade provisoire couvert de 10 000 places sera construit avec des matériaux démontables pour une durée de deux ou trois saisons.
Comme les associations actuellement présentes dans l'enceinte du stade devront déménager, la Ville va créer une nouvelle halle des sports qui sera construite après la vente effective. Toutes les associations y seront relogées début 2023 (montant des travaux 12 à 15 millions d'euros).
Gare de Manduel : quand ça veut pas...
Tant décriée, la nouvelle gare TGV a officiellement ouvert le 15 décembre. Installée sur le contournement Nîmes-Montpellier, le tandem Fournier-Lachaud s’est battu pour obtenir cette infrastructure, de peur à terme de ne plus voir de TGV s'arrêter sur leur territoire. Baptisée Nîmes-Pont du Gard (un nom proposé par le Conseil départemental), l’infrastructure a coûté la coquette somme de 95 M€.
Dire que cet aménagement a été marqué par plusieurs péripéties est un doux euphémisme… Après les élections régionales de 2015, la présidente Socialiste de la Région, Carole Delga, suspend sa participation, soucieuse de donner des gages à ses alliés Communistes. Plus tard, ce sont les élus de Droite à Nîmes Métropole qui s’insurgent contre la présence de potentiels logements sur la zone d’activité entourant la gare.
Le temps a passé, les pelleteuses ont fait leur travail... Si bien que la gare a ouvert avec un an d’avance. Mais l'histoire est têtue : aucun train n’a circulé le jour de son ouverture, en raison de la grève contre la réforme des retraites… C'est vraiment pas de bol !
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