Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 30.06.2021 - tony-duret - 2 min  - vu 651 fois

COVID Les indicateurs sont meilleurs, mais « une menace avec le variant Delta », selon l’ARS

Le directeur général de l'ARS Occitanie Pierre Ricordeau [Photo via MaxPPP] - PHOTOPQR/LE REPUBLICAIN LORRAIN

Ce mercredi midi, le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS), Pierre Ricordeau, a fait le point sur l’évolution épidémique et vaccinale dans la région Occitanie.

« Nous constatons une très forte amélioration des indicateurs épidémiologiques, mais on a une menace avec le variant Delta qui circule de plus en plus », résume Pierre Ricordeau qui illustre la première partie de son propos par plusieurs chiffres rassurants. Sur l’ensemble de la région, le taux d’incidence est de 15 infections pour 100 000 habitants et 160 personnes sont actuellement hospitalisées à cause du Covid (60 en réanimation).

Seulement, l’arrivée du variant Delta dans l’hexagone inquiète quelque peu les professionnels de la santé comme le chef du service virologie du CHU de Toulouse, le professeur Jacques Izopet : « Il semble plus contagieux que les autres virus ». Il avance un taux d’infection de 7% et pense que comme le variant britannique quelques semaines plus tôt, il sera « majoritaire d’ici six semaines ». Son homologue du CHU de Montpellier, le professeur Jacques Reynes, chef du service des maladies infectieuses et tropicales, complète en citant une étude anglaise : « Avec les deux injections du vaccin Pfizer, plus de 95% des personnes ont des anticorps neutralisants vis-à-vis du variant Delta ».

Autant dire que le message pour inciter la population à se faire vacciner est plus que jamais d’actualité de la part des autorités sanitaires. Surtout que « depuis 15 jours, on note une forte baisse des prises de rendez-vous », indique le préfet de la région Occitanie, Étienne Guyot. Il y a, à ce jour, 51,3% de la population régionale qui a reçu une première dose et 34,6% est complètement vaccinée (chiffre qui grimpe à 80% chez les plus de 65 ans). Des invitations à se faire vacciner ont donc été lancées, appuyées par le témoignage d’une Aveyronnaise de 53 ans qui souffre d’un Covid long. La quinquagénaire, contaminée sur son lieu de travail en mars 2020, explique qu’elle ne « peut plus faire d’efforts ». Elle a notamment « arrêté le sport » et « souffre de troubles de la mémoire ». Selon l’ARS, 10% des malades du Covid pourraient faire un Covid long.

Tony Duret

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