Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 02.03.2022 - thierry-allard - 3 min  - vu 328 fois

BAGNOLS/CÈZE Plusieurs centaines de personnes rassemblées pour l’Ukraine

Ce mercredi soir, lors du rassemblement pour l'Ukraine à Bagnols (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Ce mercredi soir, lors du rassemblement pour l'Ukraine à Bagnols (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Un rassemblement pour l’Ukraine se tenait ce mercredi soir à Bagnols, sur la place Auguste-Mallet. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées pour dire non à la guerre déclenchée par le président russe Vladimir Poutine il y a six jours. 

Un rassemblement pour marquer un soutien au peuple ukrainien actuellement sous les bombes russes. « Nous comprenons la tristesse du peuple ukrainien, lancera le maire de Bagnols Jean-Yves Chapelet. Nous comprenons sa douleur parce que nos ainés l’ont vécu avant nous. Nous connaissons, par notre histoire, le prix de la guerre plus que quiconque. » 

Un discours prononcé devant une façade de l’hôtel de ville ornée d’un drapeau ukrainien et éclairée en jaune et bleu, « ces couleurs ukrainiennes et européennes (qui) sont le symbole, aujourd’hui plus que jamais, de notre liberté », affirme l’élu, avant de faire l’éloge de l’Europe. « Nous étions convaincus du sanctuaire de libertés qu’est l’Europe, nous attendions simplement qu’elle se réveille, c’est chose faite. Nous attendions un geste fort pour nous sentir citoyens européens, hélas c’est chose faite. » 

Car « Nous sommes tous concernés par cette guerre entre Européens qui n’est autre qu’une guerre fratricide », rappelle Jean-Yves Chapelet avant de s’en prendre à un Vladimir Poutine qui a « tourné le dos à la démocratie, s’écartant délibérément de la voie de la raison, de la voie de la démocratisation. » Un dirigeant qui s’est abandonné au nationalisme, or « comme le répétait François Mitterrand : ‘Le nationalisme, c'est la guerre’, citera Jean-Yves Chapelet. Ce nationalisme qui joue sur la peur de l'autre ne conduit qu'à la violence sous toutes ses formes. Il propage un sentiment faux mais rassurant d'une société protégée, renfermée sur elle-même. Ne le laissons jamais détruire l'Europe, cette union des libertés et de la fraternité. » Et l’élu de marteler : « toujours nous prendrons le parti de l’Europe. »

Ce mercredi soir, lors du rassemblement pour l'Ukraine à Bagnols (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Et face à cette situation, « Notre ville et notre agglomération prendront toute leur part dans l’accueil des ressortissants ukrainiens. En lien avec le secteur associatif, nous sommes déjà à l’action, mobilisés sur les dispositifs d’accueil », avancera-t-il, pour « tendre la main » au peuple ukrainien (voir plus bas). L’élan de solidarité de la population locale est déjà une réalité, de quoi montrer aux yeux du maire « que les valeurs de respect et d'humanisme habitent notre pays. » 

Jean-Yves Chapelet conclura en affirmant que « La flamme de l’Europe ne s’éteindra pas. » 

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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Le Gard rhodanien se mobilise : « Tout le monde se sent concerné », souligne le président de l’Agglo du Gard Rhodanien Jean-Christian Rey. Pour prendre sa part, la collectivité va relayer les informations officielles, pour aider à s’y retrouver parmi le foisonnement d'initiatives pour l’Ukraine, et a également mis sur pied un mail (solidarite.ukraine@gardrhodanien.fr) pour recenser les structures et les particuliers ayant l’intention de participer à l’effort national d’accueil des réfugiés ukrainiens. L’Agglo a également ouvert une plateforme physique pour centraliser et abonder les dons pour l’Ukraine et organiser des convois. Cependant, les autorités déconseillent désormais d’organiser des convois vers l’Ukraine « car il est très compliqué d’assurer la sécurité de ces convois », précise Jean-Christian Rey. Donc, « c’est en stand-by », ajoute-t-il. Il est donc préconisé d’apporter des dons financiers à la Fondation de France ou à la Croix-Rouge française. Du reste, l’Agglo va donner 15 000 euros au HCR. La mairie a de son côté trouvé cinq personnes parlant français et ukrainien, et mobilise son CCAS. 

Thierry Allard

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