Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 23.08.2023  - 2 min  - vu 140 fois

CÉRÉMONIES Algérie, Maroc, Tunisie... constuire ensemble une mémoire apaisée

Dépôt de gerbe de Christophe Marx, sous-préfet d'Alès. Photo DR/R.M

Julie Bouaziz, sous-préfète, entourée du sénateur-maire de Nîmes , Jean-Paul Fournier et des membres du conseil municipal nîmois ainsi que de la députée Françoise Dumas et les représentants des forces de l'ordre gardois. Photo DR/S.Ma

La guerre d'Algérie a déchiré la France, cinquante ans après le temps d'une mémoire "apaisée" est venu. C'est le sens des commémorations de cette journée du 5 décembre.

A Alès, le sous-préfet Christophe Marx et à Nîmes la sous-préfète Julie Bouaziz ont lu le message du ministre délégué aux Anciens combattants, M. Kader Arif. Un message qui rappelle que cette période la guerre d'Algérie compte parmi les plus douloureuses de notre histoire nationale, au lendemain de la seconde guerre mondiale. Au delà même de toutes les femmes tous les hommes qui ont été directement marqués par les combats, la commémoration englobe tous ces parcours individuels qui ont "rencontrés le destin de la France" en Algérie mais aussi au Maroc et en Tunisie. Cette date du 5 décembre a en effet été retenue par l’État français après une longue concertation avec les associations d'Anciens combattants et de Français rapatriés qui ont toutes, à deux exceptions près, rejeté la date du 19 mars 1962, début du massacre de plus de 100.000 harkis et de leurs familles et de milliers d'assassinats et d'enlèvements de civils européens et de militaires français.

A Alès, Jacky de Marans, qui préside l'union nationale des Combattants rappelait également aux personnalités présentes "que cette date devait permettre une mémoire apaisée et établir des liens confiants entre le peuple français et le peuple algérien. En effet elle ne vise pas a commémorer une date, historique ou pas. Il ne s'agit pas de célébrer la fin d'un conflit", dit-il "mais tout simplement elle appelle a venir se recueillir dans le souvenir  pour faire mémoire de tous ces "Morts pour la France"  ainsi que pour toutes les victimes, de renforcer notre démarche d'une reconnaissance officielle de combattants". A Alès encore c'est M. Tagorabet, rapatrié, qui déposera la gerbe de l'association des anciens combattants Harkis de la ville aux côtés de celles de l'UNC et de celle de la ville et de la nation. "C'est juste bon de voir que la France ne nous a pas oublié" dit-il en guise de commentaire...

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