Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 11.02.2022 - abdel-samari - 2 min  - vu 819 fois

ÉDITORIAL Procès de la Senim : on connaît la suite...

Photo archive d'Yvan Lachaud.

Franck Proust s'il est condamné dans deux mois, au coeur de la Présidentielle, n'acceptera probablement pas la sentence. Prison avec sursis et/ou amende, il interjettera à coup sûr un recours devant la Cour de cassation et peut-être ensuite devant la Cour européenne des Droits de l'Homme qui a d'ailleurs déjà condamné la France pour avoir trop tardé à rendre des jugements dans diverses affaires. Pas question donc pour le président de Nîmes métropole mercredi soir de changer d'un iota sa version. Encore moins de commenter ces deux jours d'audience devant la cour d'appel de Nîmes. Un procès dit de la Senim qui a fait les titres de la presse locale comme sur Objectif Gard à juste titre puisqu'il s'agit d'un élu de la République rémunéré par les impôts de tous. Mais les réquisitions de l'avocat général qui n'a finalement pas demandé d'inéligibilité contre Franck Proust malgré l'insistance de la partie adverse sont probablement un soulagement pour le Nîmois qui ne sera peut-être pas contraint de rendre son tablier de président. C'est sûrement une déception pour ses ennemis qui ne sont d'ailleurs, aussi étonnant que cela puisse paraître, pas tous issus du monde politique. On dit que derrière chaque supporteur, il y a un arbitre de football. On pourrait presque reprendre la métaphore pour certains qui se sont transformés en procureur à la place du procureur. Mais revenons au sujet. Après deux jours où les magistrats sont allés dans le fond du dossier vieux de 20 ans, difficile d'y voir totalement clair sur des pratiques, des agissements, réels ou arrangés avec le temps. Le seul homme politique qui était au première loge, Yvan Lachaud, l'ex-président de Nîmes métropole, premier adjoint, en charge des Finances et député du Gard à l'époque, et s'était prononcé contre la délibération 119 en septembre 2007 qui concernait le rapport d'activité du Triangle de la Gare, n'était pas là. C'est dommage car c'est lui en conseil municipal, devant sa propre majorité, qui a annoncé communiquer auprès de la chambre régionale des comptes du Languedoc-Roussillon les éléments troublants découverts. On connaît la suite...

Abdel Samari

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