Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 14.05.2021 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 8145 fois

EN DIRECT "Excusez-moi je me rends, excusez-moi", déclare le fugitif à la patrouille de gendarmerie

Le procureur de la république de Nîmes, Eric Maurel, ainsi que la préfète du Gard Marie-Françoise Lecaillon, et le patron des gendarmes le général Philippe Ott responsable de la zone de défense sud, donnent ce vendredi soir une conférence de presse après la reddition de Valentin Marcone, 29 ans. Ce suspect était recherché depuis mardi matin et l'assassinat de deux hommes, son patron, et son collègue de travail. Depuis plus de trois jours, 350 gendarmes étaient engagés dans les Cévennes à une traque jours et nuits. Vendredi vers 19h15, il s'est rendu sans opposer de résistance et a été placé en garde à vue.

"Il s'est rendu à 19h15, il y avait un ratissage en cours avec le GIGN, précédé d'un chien Saint-Hubert très efficace. Il a quitté sa cache, il s'est rendu à la première patrouille", affirme lors de cette conférence de presse ce vendredi soir dans la commune de Saumane, proche des lieux du drame, le Général Philippe Ott qui félicite et remercie toutes les troupes engagées. Des gendarmes du Gard, de la région, mais aussi de la France entière avec notamment le GIGN de Versailles présent sur place depuis mardi, jour du double homicide. " Un homme qui s'est rendu suite à une forte pression exercée sur lui" complète la patron des gendarmes du Sud. C'est le groupement de gendarmerie du Gard et la Section de recherches de Nîmes qui sont chargés des investigations. "Excusez-moi, je me rends, excusez-moi", ont été les premiers mots du fugitif interpellé au bout de 80 heures de traque. "On a maintenu une pression très forte sur lui, c'était le but recherché. Il est sorti de sa cache sans ses armes, les mains en l'air, ajoute un peu plus tard le colonel Laurent Hass, patron des gendarmes du Gard. Il était épuisé, très affaibli. Il n'a manifesté aucune violence".

"Mes premières pensées vont vers les familles des victimes qui grâce au travail de la gendarmerie auront droit à un procès. J'ai été impressionné par le calme et le professionnalisme de la Gendarmerie", souligne le procureur Maurel. "Il a été retrouvé proche de son domicile, il a été placé en garde à vue pour assassinats de deux victimes. Au moment de son interpellation il était pris dans l'étau des militaires". "Le travail ne fait que commercer", poursuit le procureur.

"Nous sommes dans l'émotion, le silence, le réconfort, la peur s'éloigne", estime pour sa part le maire des Plantiers. La préfète du Gard, Marie-Françoise Lecaillon a affirmé que l'Etat serait là également les prochains jours pour accompagner cette petite commune cévenole saignée par ce double assassinat.

Boris De la Cruz

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