FAIT DU JOUR Féria de Nîmes : retour en images sur le cru 2016
Encore une fois, la Féria de Nîmes a attiré des dizaines de milliers de personnes. Des festaïres venus des quatre coins de la France, de l’Europe, pour partager des moments conviviaux.
Une pégoulade délocalisée mais toujours très suivie. Jeudi soir, sur l’avenue Jean Jaurès, un public familial est venu nombreux ce pour assister à l’animation qui lance la Feria de Pentecôte.
NÎMES EN FERIA En images : la pégoulade lance la fête !
Le préfet Didier Lauga est allé à la rencontre des différents acteurs qui assurent la sécurité de la Feria. il s’est d’abord rendu au poste de commandement des sapeurs-pompiers, à deux pas de l’Atria, pour saluer les hommes présents sur place. Au total, ils sont une soixantaine de pompiers mobilisés pour la Feria. Didier Lauga est ensuite parti en direction de la mairie de Nîmes où l’attendaient Richard Tibérino et Bernard Serafino. Ici, les effectifs gèrent les différents problèmes de la population : les accès au centre-ville, l’électricité dans les bodegas, les vitrines cassées… La visite s’est terminée par une rencontre avec les bénévoles de la Croix-Rouge en veille près de l’église Saint-Paul, une entrevue avec les gendarmes mobiles, et la visite du centre d’information et de commandement à l’Hôtel de Police de Nîmes en compagnie de Jean-Pierre Sola, le nouveau DDSP du Gard.
NÎMES EN FERIA Le Préfet Didier Lauga veille à la sécurité de tous
Du bleu partout… Pour la première nuit de fête dans les rues de Nîmes, les forces de l’ordre ont quadrillé 11 axes à l’extérieur du centre ville historique. « On ne prend personne en traitre, mais il y aura 130 gendarmes qui procèderont à des contrôles et tous les axes seront bloqués. Ce sera un dépistage systématique des conducteurs », affirme le patron des gendarmes, le colonel Stéphane Lacroix.
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De l'Impérator à la Bodega des Costières, du Prolé à Pablo Romero, les Festaïres profitent comme il se doit de la Féria 2016.
Peu de gens le savent mais le sorteo, le tirage au sort des toros combattus dans l’arène, est un moment un peu à part dans la vie d’une feria. Réalisé au corral quelques heures avant chaque corrida, il doit servir à répartir le plus équitablement possible les toros entre les toreros.
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Christian Jacob, président du groupe Les Républicains à l’Assemblée Nationale et député de Seine-et-Marne, vient faire un tour près de l’enclos clos, fermée au public de la route de Beaucaire. Ami de longue date de Bernard Angelras, adjoint au maire de Nîmes, avec lequel il a milité pour la cause syndicale agricole il y a une paire de décennies, l’élu se retrouve dans un monde méconnu.
Une heure du matin ce vendredi 13 mai. Au milieu des bodegas, sur la place du Marché à Nîmes, la porte du fleuriste « Floricolnem » est encore ouverte. Alors que la fête bat son plein dans la ville, un petit bout de femme de 75 ans, Geneviève, confectionne tranquillement des bouquets de rose. La septuagénaire est une passionnée, comme son père qui a créé la boutique en 1945 sur Nîmes. Alors, pour faire tourner la boutique, elle travaille sans compter ses heures : « Nicolas Sarkozy serait fier de moi, plaisante-t-elle. Je commence le matin à 9h et je me couche encore plus tard que les fêtards. Ce soir, je vais partir vers 3h du matin, je vais souper et on recommence demain ». Geneviève ne s’arrête tellement pas que cela lui occasionne quelques soucis avec les forces de l’ordre qui aimeraient voir l’enseigne fermer ses portes à des heures plus raisonnables : « C’est vrai que ça me fait râler qu’ils me mettent des PV de temps en temps mais je dois travailler », se défend-elle avant de se remettre au travail...
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L’Arlésien est à Nîmes un peu comme chez lui. Il revenait dans son amphithéâtre pour une de ses premières corridas de la saison. Le public l’a accompagné immédiatement dans son effort surhumain et les séries se sont mises à devenir intéressantes. Au total : 4 oreilles pour Juan Bautista, qu'il se paie à la force du poignet et au courage de la passion une nouvelle sortie a hombros par la grande porte, celle des Consuls. Serait-il en passe de devenir le nouvel empereur de la cité des Antonin ?
Plus une place disponible, no hay billetes pour l'alternative d'Alvaro Lorenzo qui a coupé l'oreille de son second, trois appendices pour El Juli (1+2) et un mouchoir blanc pour Sébastien Castella à son premier.
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Au coeur du Victor Hugo, il est difficile de ne pas être attiré par les plats majestueux du sud-ouest préparés sous les yeux du public. Au menu : des sandwichs remplis de poêlées d'Axoa, d'estouffade, de magret de canard... Des frites maison délicieuses. Et pour ceux qui ont plus de temps, la possibilité de se restaurer sur place pour déguster une spécialité locale comme le burger du Périgord (19,50€).
Enfin après toutes ces émotions, il est tant de se reposer un peu... Bon lundi de Pentecôte à tous !
La Rédaction.
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