Ces condamnations s’inscrivent dans le cadre de la politique des services de l’État et de la Fédération des chasseurs du Gard visant à faire cesser toutes les pratiques favorisant la prolifération des sangliers.

Ce mardi, le tribunal de Nîmes a condamné les présidents de deux sociétés de chasse du secteur de Fons à 2 000 € d’amende chacun, avec l’obligation de faire paraître le jugement dans la presse. Le chasseur qui réalisait le nourrissage a été condamné à 400 € d’amende. D’autres affaires similaires sont en cours d’examen par les tribunaux du Gard.

"La découverte régulière de sites de nourrissage montre que certains chasseurs continuent à favoriser la multiplication des sangliers, alors même qu’une forte baisse des populations est nécessaire pour préserver l’activité agricole et la sécurité des citoyens", souligne la préfecture du Gard dans une communiqué. La prolifération du sanglier et les dégâts générés imposent une régulation et une maîtrise de l’espèce. Il est donc rappelé la règle, codifiée à l’article 425-5 du Code de l’environnement, qui interdit le nourrissage effectué en vue de concentrer des sanglier sur un territoire.