LA CHANSON DE L'ANNÉE en mode répétition
Hier commençaient les répétitions de la Chanson de l'Année, grosse soirée de variétés sur fond de compétition pour le titre ce soir dans les arènes et retransmise en direct sur TF1. Avant-goût et révélations…
Il fait vraiment chaud, techniciens et machinistes ont commencé depuis le matin. Les arènes sont transformées en salle de concert géante. À l'extérieur une énorme scène au centre et des gradins revisités, une buvette prête à ouvrir. À l'intérieur, des loges, des bureaux… Un aménagement à en perdre son latin. Tout le sol est bitumé pour la saison des concerts d'été. Ça sent le goudron chaud, il "tombe du feu". Mais ça bosse dur et tout le monde à l'air indifférent à la chaleur. Pas question de chômer et s'il faut rester en plein soleil, on y reste. Et stoïque en plus ! Demain soir, tout doit être fin prêt. Personne n'a de temps à perdre. Et pourtant, on trouve des gens disponibles pour prendre une courte pause et répondre à nos questions avec un sourire. "Aujourd'hui, on est calme mais demain ça va être plus tendu."Confie un machiniste. "Tout est en direct, les répétitions sont cruciales. Une fois le top départ lancé, c'est jusqu'au bout sans pouvoir recommencer une prise," nous éclaire un technicien lumière. Alors les essais se multiplient, son, image, écrans géants… Puis les artistes commencent à arriver.…
Le premier sur scène est Claudio Capeo
Une petite halte à l'ombre dans la loge de la production. Les deux associés sont sur le pied de guerre. Sur un écran de contrôle, on voit défiler les images. "Nous décidons de tout y compris de la programmation : qui vient, qui chante quoi, le déroulé aussi… Les chanteurs en compétition peuvent choisir leur chanson mais si ce n'est pas leur tube connu du public, ils n'ont aucune chance de gagner, alors parfois on décide aussi des chansons…"explique Anne Marcassus, souriante. Puis elle nous présente son associé Jean-Yves de Linares, qui supervise la technique. "Tout se passe bien, ça roule", rassure-t-il avant de nous d'énoncer des chiffres qui donnent le tournis (voir plus bas).
Pendant ce temps, l'énorme ruche continue de bourdonner. Mathieu Vergnier, le directeur des programmes de flux (divertissements) de TF1 passe dans la loge. Il sourit et passe son chemin. Tout à coup on entend un énorme succès des années 80. Anne Marcassus révèle, "Il y aura des flashs back sur les tubes de l'histoire de la chanson française, comme Joe le taxi de Vanessa Paradis. Mais je ne vous dirais pas interprété par qui… On fera aussi un flash back sur les tubes de chaque champion en compétition. Il y aura des chanteurs, des danseurs…" Et les arènes ? "C'est formidable, on adore ce lieu, c'est pour ça qu'on y revient. Tout le monde est content de venir ici", conclut la productrice.
Et ça se confirme un peu plus loin, dans un recoin d'ombre, un cameraman fait des réglages.
"La plupart du temps on tourne en studio à Paris, alors être ici c'est le bonheur". Idem pour les artistes. Le chanteur Amir déboule dans la petite loge qui sert à la production et accessoirement à Nikos Aliagas, venu la squatter le temps de notre interview. Il claque la bise à tout le monde. Il est aux anges. "C'est magnifique d'être ici", lance l'ex-représentant de la France au concours de l'Eurovision avant de s'avancer pour sa répétition. C'est vrai que ça en jette, nos arènes transformées en salle de concert et discothèque géante. Ils ont beaux être venus deux fois, ils sont toujours espantés par le décor nos Parisiens !
Nikos arrive, pile-poil pour les repérages.
Il attaque, fait une entrée, par la scène, une seconde par la grande porte avec les danseuses puis une troisième sur un promontoire monté pour l'occasion. Le tout sur la "musique de César ", dixit la technique, un air très Peplum. Alors il fait l'empereur et se marre. "Quel mégalo pourri", lance-t-il en fin de tirade. Un peu d'autodérision ne nuit pas. Un mot gentil pour chaque danseuse, une plaisanterie , un sourire, des essais son en forme de blague… Et pourtant tout le monde est concentré, Nikos en tête qui questionne, obtempère… Cet après-midi, il enregistre un faux direct en duplex de Paris pour "50 minutes Inside". Il faut récupérer les textes, répéter encore. Trouver le temps du tournage et celui de la mise au point du direct. Le divertissement léger, c'est un travail sérieux !
- Calogero « Je Joue De La Musique »
- Claudio Capéo « Riche »
- Julien Doré « Le Lac »
- Lartiste « Chocolat »
- Nolwenn Leroy « Gemme »
- Christophe Maé « Marcel »
- Florent Pagny « Le Présent D’Abord »
- Slimane « Frérot »
- Soprano « Roule »
- Tal « Le Temps Qu’Il Faut »
- Vianney « Je M’en Vais »
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Véronique Palomar
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