Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 10.12.2016 - tony-duret - 2 min  - vu 320 fois

LÉGISLATIVES Nelly Frontanau est prête !

Christophe Clauzel et Nelly Frontanau. Photo Tony Duret/Objectif Gard

Investie par la fédération gardoise du Parti Socialiste le matin même, Nelly Frontanau, entourée des secrétaires de section de la cinquième circonscription, a lancé ce samedi sa campagne qu’elle veut humaine.

Il est actuellement impossible de savoir si Nelly Frontanau aura le soutien des Gardois lors des législatives de 2017, mais elle a incontestablement le soutien de son parti et des militants socialistes. Et c’est déjà pas mal. Dans une élection sans enjeu, puisqu’elle était la seule candidate socialiste sur sa circonscription, elle a tout de même réussi à mobiliser 57% de votants. Ca aussi c’est pas mal. Pour le secrétaire de la section d’Alès Christophe Clauzel, il s’agit d’une « première victoire » dans cette vaste circonscription qui compte le plus de militants et de sections.

L’inconnue Olivier Gaillard

« Je suis honorée de la confiance des militants et des secrétaires de section, confie Nelly Frontanau. D’autant plus honorée qu’on ne fait rien sans le socle. Il faut des militants autour de soi. C’est fini l’époque de l’homme providentiel ». Des propos qui pourraient presque s’adresser au vice-président du Département Olivier Gaillard qui aurait des vues sur cette circonscription. Mais en ce jour de lancement de campagne où règne la bonne humeur, pas question de polémiquer sur Olivier Gaillard même si les secrétaires de section rappellent que s’il y allait « il ne serait pas le candidat du PS ». Quant à son soutien de poids, le président Denis Bouad, on rappelle également qu’on « ne fait pas de la politique qu’avec ses amis ». C’est dit…

« Une femme d’avenir »

Ce samedi, Nelly Frontanau a vraiment bien fait de venir au café alésien « L’ambiance ». Autour de la table, ses soutiens lui ont trouvé beaucoup de qualités qu’elle ne soupçonnait peut-être pas elle-même. Pour Christophe Clauzel, c’est la « jeunesse », « une femme d’avenir », « une femme qui connait le territoire ». Le député William Dumas, dont elle la suppléante, ne tarit pas d’éloges : « J’ai toujours pensé qu’elle pouvait me succéder et qu’elle avait toutes les compétences. Elle n’est pas devenue suppléante comme ça. Et puis, il faut féminiser la France ». Un brin bavard, il poursuit : « Le travail de député, c’est celui d’une assistante sociale ». Pour le moment, Nelly Frontanau penche plutôt pour député.

Tony Duret

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