Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 30.07.2019 - norman-jardin - 2 min  - vu 6015 fois

NÎMES OLYMPIQUE Charrier montre le bout de ses gants

Au Chambon-sur-Lignon, le jeune Nîmois a fait sa première apparition dans un stage avec les Crocos. Il espère maintenant se faire une place dans le groupe.
2019-20 Charrier 25 juillet 2019 Chambon-sur-Lignon (photo Norman Jardin)

Charrier dans ses jaunes années (photo Norman Jardin)

Il était, au Chambon-sur-Lignon, le seul à faire son premier stage avec un groupe professionnel.

Côme Charrier est donc le petit nouveau de la bande nîmoise. Mais avant d’atterrir en Haute-Loire avec les Crocos, le jeune gardien de but a déjà pas mal voyagé. Ce natif de Grenoble (il y est né le 22 avril 2000) se sent chez lui à Roanne. C’est là qu’il est arrivé à l’âge de deux ans et où sont ses racines. Dans la sous-préfecture de la Loire, on est souvent supporter des Verts de Saint-Etienne, alors Côme taquine régulièrement et gentiment le Lyonnais Lucas Dias.

Roanne, Châteauroux et Angers avant Nîmes

Mais Côme a dû quitter sa ville, ses amis et sa famille pour tenter sa chance chez des pros. Le destin le mène d’abord à la Berrichonne de Châteauroux en 2015, mais l’expérience n’est pas concluante et il rebondit à Angers. Il y reste un an et demi et en garde un bon souvenir, mais là encore il n’est que de passage. C’est en 2017 qu’il pose ses valises au centre de formation du Nîmes Olympique. « Au début, ça a été un peu compliqué car j’avais très peu de temps de jeu (U19 1e année), je n'ai joué que six ou sept matches dans la saison. L'année dernière, ça s’est mieux passé, avec une quinzaine de matches. »

Blaquart montre à Charrier le chemin à parcourir (photo Norman Jardin)

Dans la grande tradition des gardiens de but nîmois, Côme est un calme : « Je suis plutôt tranquille, pas extravagant. Sur le terrain, j’essaye de m’imposer. Parler avec mes coéquipiers, cela m’aide à m’extérioriser »

La pêche à la Carpe avec son père

Au Chambon-sur-Lignon, le Ligérien a emmagasiné de l’expérience, d’autant que Lucas Dias est resté sur le banc à cause d’un œdème au genou. Du coup, il n’y avait que deux gardiens de but valides, Paul Bernardoni et Côme Charrier. Le nouveau a particulièrement apprécié de côtoyer le portier de l’équipe de France Espoirs : « C’est bien de travailler avec Paul, j’apprends avec lui et en plus il est super gentil. Il m’aide beaucoup et il me parle. Paul et Lucas sont deux supers bons mecs. »

Charrier a manger la feuille, avec Guessoum (photo Norman Jardin)

Pour autant, le plaisir ne saurait faire oublier la difficulté et le jeune homme mesure le chemin qui lui reste à parcourir : « Physiquement c’était beaucoup plus difficile qu’avec le réserve ». Il lui faudra aussi gagner en masse musculaire (il mesure 1.91 m pour 79 kilos). Et puis il y a l’éloignement avec la famille et les amis, qu’il ne revoit que pendant les vacances. Sans oublier la pêche à la carpe qu’il pratique avec son père. Des instants de complicité qui se font rares. « Plus je grandis, plus ces moments me manquent, c’est dur, mais je sais pourquoi je fais cela, pour devenir professionnel »

La parenthèse en Haute-Loire lui a donné envie de revenir dans le groupe et Côme est heureux chez les Crocos. Avec Bernardoni, Dias, Rabouille, Nazhi et Charrier, le Nîmes Olympique n’a aucun souci à se faire, la qualité des gardiens de but est au rendez-vous. C’est déjà ça.

Norman Jardin

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