Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 26.01.2019 - corentin-corger - 3 min  - vu 713 fois

NÎMES OLYMPIQUE Garder la cote à l'extérieur

Après deux succès acquis sur les trois matches à domicile, les Nîmois se déplacent sur la Côte d'Azur pour affronter Nice, à 20h.
savanier

Réduis à neuf en première période, au match aller les Crocos avaient résisté avant de céder en fin de rencontre (photo Anthony Maurin)

Après sa tournée satisfaisante aux Costières, conclue par six points obtenus sur neuf possibles, le Nîmes Olympique se déplace à nouveau. Direction Nice, pour la 22e journée de Ligue 1 face à une équipe qui marque peu mais encaisse peu de buts. 

Seulement deux points séparent les Crocos, 10e avec 29 points, de leur adversaire du soir, classé 8e. Sereins, avec 12 points d'avance sur le barragiste Dijon, c'est pourtant un déplacement périlleux qui attend les Crocos. "C'est équipe de qualité qui mêle expérience derrière et jeunesse en attaque. Ça reste une des belles équipes du championnat", commente le coach nîmois Bernard Blaquart.

"C'est une équipe de milieu de tableau comme Nantes mais pas du calibre de Lyon ou Lille", ajuste le défenseur nîmois Loïck Landre. Avant de penser à s'installer au milieu du tableau, les Crocos sont toujours dans l'opération maintien. "Ça serait manquer d'humilité de parler d'autre chose", analyse le défenseur, buteur mercredi face à Angers. Une leçon de maintien largement avancée par des succès glanés à l'extérieur, dont trois consécutifs en 2018 avant de sombrer à Rennes (4-0).

Nice 3e défense, 19e attaque

La défense à cinq des Niçois est redoutable (photo Anthony Maurin)

La qualité principale des Niçois est leur défense. Souvent positionnée dans un système avec trois centraux, elle est classée troisième de Ligue 1 avec 19 buts encaissés soit 11 de moins que les Crocos. Un bon test pour les Crocos qui joueront ensuite, "la seconde, Montpellier et la première, le PSG", rappelle le coach.

A contrario, c'est une formation qui marque très peu de buts - seulement 16 cette saison. Des statistiques qui font d'elle la pire attaque de l'élite, ex-æquo avec Guingamp. Les Crocos ont déjà trouvé les filets adverses à 30 reprises. "C'est une équipe qui a beaucoup de réussite. Ils gagnent souvent 1-0", pointe du doigt Landre. Cinq fois exactement pour un total de sept victoires remportées par un but d'écart. Au final, pour une formation placée au huitième rang, les Azuréens disposent d'une différence négative (-3). En revanche, point positif pour les Crocos, l'OGCN prend moins de points dans son stade de l'Allianz Riviera qu'à l'extérieur.

Des chiffres qui renforcent une autre clé de cette rencontre, l'importance du premier but marqué. "Assez souvent, c'est nous qui avons la première occasion et si on la met, on ne perd pas. Si on encaisse le premier but, on ne gagne pas", résume clairement Bernard Blaquart. Une règle qui s'applique parfaitement aux Nîmois qui n'ont pris qu'un point après avoir été menés (Saint-Étienne 1-1) et en ont concédé qu'un en ayant mené (Monaco 1-1).

Un affrontement qui rappelle forcément le terrible scénario du match aller. Bozok voyait son penalty arrêté en début de match et Landre et Maouassa étaient exclus avant la pause. "C'est une équipe très agressive, généreuse dans l'effort. On a pu le voir au match aller", a déclaré Patrick Vieira, en conférence d'avant-match ce vendredi à propos des Gardois. Une revanche dans l'air ? "Les événements qui se sont produits contre Nice sont de notre faute", répond négativement l'entraîneur nîmois.

L'occasion d'évoquer la combativité exemplaire de ces joueurs lors du match aller : "Je vais surprendre, mais hormis ces deux grosses erreurs, on a fait notre meilleur match de la saison, à 11, à 10 et à 9. Les joueurs n'avaient même pas besoin d'entraîneur", félicite t-il, positivement marqué.

"Une concurrence plus saine"

Bernard Blaquart, ce vendredi en conférence d'avant-match (photo Corentin Corger)

La longue blessure contractée par Clément Depres a rebattu les cartes en attaque, un poste où les candidats étaient nombreux. "On était trop fourni. Il m'aurait semblé logique qu'un des attaquants parte pendant ce mercato. Aujourd'hui, le fait qu'il y en ait un en moins, on se retrouve avec une concurrence plus saine. Ce n'est jamais trop bon d'avoir trop de joueurs au même poste. Je ne me vois pas recruter un attaquant aujourd'hui. Ce n'est pas dans les tuyaux", met au point le technicien Charentais. Des attaquants qui risquent d'être mis à contribution avec ce quatrième match en dix jours qui se présente, "avec le froid, il y a plus de risques de blessures. On va essayer de garder un cadre et de mettre un peu de sang frais". 

Il y aura très certainement des changements en attaque, avec la possible titularisation de Rachid Alioui, dans un système où le coach pourrait repasser en 4-3-3. Le secteur offensif concerne aussi les Aiglons qui, désormais débarrassés de l'iconoclaste et encombrant Balotelli, parti tenter de se relancer sur la Canebière, retrouvent Lees-Melou, Maolida et Srarfi dans un groupe élargi à 20 joueurs. Versant Nîmois, attention toutefois à ne pas avoir déjà la tête au derby, même si forcément, à l'image de Loïck Landre, on y songe déjà : "Je ne vais pas nous mentir, on y pense un peu".

Corentin Corger

Le groupe complet : Bernardoni, Valette - Alakouch, Briançon, Landre, Lybohy, Maouassa, Paquiez - Bobichon, Ferri, Savanier, Valls - Alioui, Bouanga, Bozok, Guillaume, Ripart, Thioub.

Composition probable : Bernardoni - Alakouch, Landre, Briançon (cap.), Maouassa - Valls, Ferri, Savanier, Thioub - Bozok, Alioui. 

Corentin Corger

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