Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 09.03.2018 - anthony-maurin - 3 min  - vu 712 fois

NÎMES OLYMPIQUE Maîtrise, sérénité, possession et panache

(Photo Anthony Maurin).

Les Crocos saluent leur public avant l'entraînement (Photo Anthony Maurin).

Pour le compte de la 29e journée de Ligue 2, le Nîmes Olympique, 2e du championnat, se déplace à Orléans pour y affronter le 11e. Objectif : continuer sur cette lancée, prendre des points et creuser l'écart en vue de la montée en Ligue 1.

Il reste dix matches à jouer. Dix finales à ne pas perdre et à gagner si possible. Le chemin est encore longuet mais la route est droite et le destin des Crocos est entre leurs mains. Ça, ils l'ont bien compris et ne lâchent pas l'affaire. On l'a bien vu face au Paris FC samedi dernier aux Costières. Alors abattus et sans réponse au match nul qui s'annonçait, les Nîmois ont sorti leur tripes et Ripart son plus beau toreo de salon.

Voilà le cap rétabli. Après une série peu propice aux bons résultats, les Crocos soignent leur mental et poursuivent leur rêverie après avoir décroché la victoire dans les arrêts de jeu samedi dernier face au Paris FC qui pouvait alors recoller au classement. « On avait besoin d’un match comme ça car on n'en n’avait pas encore eu cette saison. Il faut savoir arracher les matches, c’est important. Il fallait arrêter la spirale mais rien n’est fait. Il reste beaucoup trop de matches et d’équipes qui peuvent le faire elles aussi. Il nous reste plus de matches à l’extérieur qu’à la maison. Chaque match est important mais le plus important est toujours celui qui arrive », affirme l’entraîneur nîmois Bernard Blaquart.

Pourtant, on pourrait croire les Crocos déjà arrivés. Erreur fondamentale ! Et oui, comptez bien mais il reste encore dix matches à jouer et quatre points d’avance ne semblent pas suffire à Bernard Blaquart. « Même avec quatre points d’avance… Actuellement des équipes marchent très bien. Il faudra attendre après la trêve pour y voir plus clair car même si on fait un bon parcours, nous ne sommes pas à l’abri qu’une autre équipe fasse mieux ! Après la trêve, des équipes se seront détachées ou on sera toujours groupés… »

Bon, autant dire qu’on en saura plus à la 35ème journée ou à la 36ème. Mais les Nîmois peuvent le faire. Tout comme les adeptes d’Harry Potter ne disent jamais le nom du seigneur des ténèbres, à Nîmes on fredonne l’idée de montée. Mais on s’arrête là. « L’équipe est à sa place. On ne se cache pas. On mérite ça, mais sept autres équipes peuvent encore terminer à la deuxième place. Le sprint final n’a pas encore démarré. Il faut qu’on soit ambitieux mais qu’on reste nous-même. On ne doit penser qu’à nous », poursuit le technicien nîmois.

(Photo Anthony Maurin).

On l’a bien compris, il reste dix matches et 30 points à distribuer. Orléans, plus trop dans la course à la montée et encore moins concerné par la descente, paraît nager entre deux eaux. « L’équipe est capable mais des matches compliqués arrivent. Orléans est déjà dans une autre dynamique. Ils sont comme nous, 5èmes ou 6èmes depuis la trêve. C’est une équipe difficile à manœuvrer », assure le coach qui y croit mais qui veut garder la tête froide.

Pour y arriver, pas 36 méthodes, une seule : rester en haut et avoir les pieds sur terre. « Garder cette sérénité et cette maîtrise, rester maître de ses nerfs et ne pas faire passer le résultat avant tout. C’est le jeu qui fait le score. J’espère qu’on a appris de nos erreurs mais ça reste du foot. L’enjeu, les joueurs le connaissent, il faut parler d’autre chose », conclut Bernard Blaquart.

Bernard Blaquart (Photo Anthony Maurin).

Le groupe de 19 joueurs : Baptiste Valette, Martin Sourzac - Sofiane Alakouch, Anthony Briançon, Fethi Harek, Olivier Bocagli, Liassine Cadamuro, Gaëtan Paquiez - Téji Savanier, Théo Valls, Pierrick Valdivia, Malik Hsissane - Romain Del Castillo, Sada Thioub, Renaud Ripart, Rachid Alioui, Umut Bozok, Panagiotis Vlachodimos, Clément Depres.

Lors du dernier entraînement à Nîmes, Pierrick Valdivia a été touché au genou. Le Croco a été victime d'une hyperflexion sur l'articulation pour laquelle il avait été opéré des ligaments croisés…

Anthony Maurin

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