Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 02.07.2022 - anthony-maurin - 3 min  - vu 311 fois

NÎMES Stop motion ? Toujours des émotions !

Loqmane Bahri anime l'atelier stop motion à Carré d'Art (Photo Anthony Maurin).

Avant l'atelier, Loqmane Bahri a montré et expliquer la technique du stop motion (Photo Anthony Maurin).

Dans le cadre du festival de cinéma en plein air Une salle sous les étoiles la bibliothèque Carré d’art proposait un atelier de réalisation en stop motion en préambule la rétrospective et démonstration de stop motion assurée par Victor Haegelin au fort Vauban ce dimanche 3 juillet.

C'est le Nîmois Loqmane Bahri qui s'occupait de l'atelier du jour au sous-sol de Carré d'art. Avec lui, Dominique, en charge du projet cinéma à Carré d'art. "Les films que nous allons créer aujourd'hui seront projetés dimanche à 22h, juste avant ceux de Patagraph, Victor Haegelin le réalisateur du clip La Quête d’Orelsan. Et Dominique de reprendre, "Le cinéma d'animation c'est beaucoup de bricolage et aujourd'hui nous allons animer des objets. Nous sommes dans une bibliothèque donc... En plus je vois qu'il a des mamans, c'est très bien !"

Loqmane Bahri (Photo Anthony Maurin).

Pour Loqmane, à son aise et passionné par cet art nouveau, "Je suis un peu touche à tout mais je fais principalement des courts métrages d'animation. J'aime surtout aller vers le public pour lui faire découvrir les coulisses et l'initier afin qu'il puisse aller plus loin. Le but de l'atelier du jour est de montrer aux participants que tout ce que nous allons faire peut être reproduit chez eux et sans budget avec par exemple l'application Stop Motion Studio."

Pixilation, stop motion, image par image en film ou en dessin, nombre d'images par seconde, cadre, effet presque spéciaux, tout y passe. Loqmane poursuit, "Nous allons faire des courts métrages en stop motion en animant des livres qui doivent partir à la poubelle. On va leur redonner vie" et les faire entrer dans une autre dimension tout en conservant d'eux une image nouvelle.

Avec Dominique, Loqmane règle le cadre (Photo Anthony Maurin).

10 jeunes et deux mères sont venus à l'atelier qui dure deux heures. "Allez, il est temps de se mettre au boulot car il y a du boulot ! On va faire trois groupes et chacun fera son propre film. D'abord, sur les post-it, marquez vos idées. Chaque étape doit être écrite pour ne rien oublier, c'est une sorte de scénario, une feuille de route."

Un peu d'imagination... (Photo Anthony Maurin).

Une fois le script écrit, place à la video. Enfin, place à la photo car la technique choisie est en réalité une succession rapide et fluide d'images qui se suivent. Ainsi, les groupes vont travailler en 12 images par seconde. Chaque groupe a trouvé son scénario et comprend maintenant le cadre fixe à déterminer pour la prise de vues. Chez certains on ne verra que des mains qui bougent, pour un autre c'est un enfant qui va se faire peur avec des feuilles volantes. L'essentiel est de s'amuser et de réaliser un petit projet sympa. En plus il sera diffusé en public dans le cadre du festival !

Place à la prise de vues (Photo Anthony Maurin).

À moindres frais, l'imagination des jeunes est mise à l'épreuve. Celles et ceux qui se triturent le cerveau pour un rendu plus imaginatif poursuivent une trope propre. Le partage, la discussion, la compréhension, la solidarité, la culture, l'histoire ou l'avenir du cinéma... Tant de choses sont en jeu pour une telle expérience. Quoi qu'il en soit la bibliothèque Carré d'Art et Loqmane Bahri se sont bien occupés de cette jeunesse curieuse d'apprentissage. Une vraie belle expérience pour débuter les vacances !

Anthony Maurin

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