Vice-présidente du Département en charge de la Politique de la Ville, Amal Couvreur cultive une passion gourmande pour les champignons lozériens. 

Amal Couvreur n'est pas une élue comme les autres. Beaucoup connaissent et apprécient (ou pas) son franc-parler, sa bonne humeur communicative. Ce que l'on sait moins, c'est que la conseillère départementale a une obsession : la cueillette des champignons ! Ces petits végétaux qui poussent en automne, après un été pluvieux.

La Nîmoise découvre ce hobby il y a une dizaine d'années, dans la famille de son époux, au Puy-en-Velay. C'est sa belle-soeur, Nicole, qui l'initie à cette pratique. "Cèpes, girolles ou chanterelles grises… Elle m'a familiarisé avec les différentes espèces de champignons. Avant je n'y connaissais rien" avoue-t-elle. De cette découverte naît une véritable passion : "C'est l'un des rares moments où je ne pense à rien. Enfin si, je pense à repérer les coins où il y en a."

Ses coins, l'aficionada du champignon les garde jalousement. Chaque automne, elle se retire dans sa maison de campagne en Lozère. Sa passion, Amal Couvreur la vit désormais en famille, avec son mari, ses deux filles et son chien de neuf ans : "je réveille mon mari à 7h, lui faisant croire qu'il est 8h30 (elle rit). Je prends le pique-nique et on part la journée." L'experte espère que 2017 sera une bonne année : "2015 n'a pas été géniale, 2016 a été catastrophique. On dit que le rythme c'est trois bonnes années, deux mauvaises années. On espère que 2017 sera bien. Pour ce faire, il  doit pleuvoir en août. "

Sa plus belle trouvaille ? Un cèpe de 1,120 kg. "Quand je l'ai trouvé, je l'ai tendu à mon mari. J'ai fermé les yeux, lui demandant de me dire s'il était rouge (non comestible, NDLR) Et il ne l'était pas !" Le soir même, le champignon était cuisiné pour toute la famille, selon une recette qu'elle a elle-même inventée : le steak de champignon. Des grandes tranches cuites à la poêle, moitié beurre, moitié l'huile d'olive, sur un morceau de pain de campagne avec une pointe de gros sel. On en a l'eau à la bouche...    

Coralie Mollaret