Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 23.08.2023  - 2 min  - vu 104 fois

ROMS Le collectif dit stop au "camp de la honte" !

Une partie du terrain sur lequel les Roms ont  du déménager. Ph DR

A la demande de la Préfecture les familles roms installées illégalement à la sortie de Caissargues ont déménagé vers un terrain voisin mis à disposition par le propriétaire Oc'via engagé dans le chantier du contournement ferroviaire de Nîmes. Le collectif Solidarité Roms de Nîmes qui a tenté de s'opposer à ce déménagement en appelle aujourd'hui aux responsables politiques, syndicaux, religieux ou associatifs et aux simples citoyens pour qu'il dénoncent cette situation : "Nos amis, au secours ! Cette nuit 10 familles, avec 21 enfants dont le plus petit a tout juste 9 mois, vont dormir gelées, entassées dans quelques caravanes et abris de fortune, expulsées sur un terrain boueux de la commune de Nîmes…"  lancent-ils en écho au célèbre appel de l'Abbé Pierre, il y a 60 ans. 

Une situation intolérable

"La situation de ces familles est intolérable" poursuit le collectif  : "Parquées sur ce terrain insalubre ces familles n’ont aucun accès à de l’eau potable ni même non potable. Ce terrain n’est qu’un champ de boue, isolé à 10 km du centre ville de Nîmes, sans aucun abri, sans aucun lieu intime et il n’est, évidemment, pas équipé en sanitaires ni en électricité. Les abords sont dangereux et impraticables par temps de pluie. Les risques liés à la santé des familles et des enfants sont multiples et extrêmes. Enfin, les enfants sont dans l’impossibilité de se rendre à l’école et courent aujourd’hui de graves dangers pour leur développement psychologique, affectif et social" soutien le collectif.

la pluie rend l'accès difficile. Ph DR

Tous complices

Pour Philippe Verseils et ses camarades,  "accepter sans rien dire que le seul terrain proposé aujourd’hui soit ce champ de boue insalubre nous rend tous complices d’une atteinte à la dignité des personnes" . Le collectifs interpelle les responsables de tous bords et les citoyens pour qu'ils interviennent auprès des autorités : "demandez à la Préfecture, au Conseil Général et à la Mairie de Nîmes de tout mettre en œuvre de toute urgence afin qu’une solution humaine et durable soit enfin proposée à ces familles. L’existence de « ce camp de la honte » est intolérable !"

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