SAMEDI ET VOUS Les facéties de la petite Fadette
Chaque samedi, les journalistes d’Objectif Gard se muent en testeurs : restaurants, activités, nouveautés… pour vous donner nos bons plans. Aujourd'hui, nous avons testé La petite Fadette, restaurant de l'îlot Littré à Nîmes. De la fraîcheur, de l'imagination, du goût et tout un tas de combinaisons possibles…
Partant du principe que les températures estivales vont bien finir par s'installer, nous sommes allés de par les rues en quête d'un endroit qui reçoivent des déambulateurs gourmands tentés par une halte déjeuner, dîner, un apéro qui se prolonge … Au cœur de l'îlot Littré à deux pas des Halles nous avons jeté notre dévolu sur un lieu où l'on peut manger, selon son appétit et son humeur, des produits tout frais combinés avec délicatesse et une imagination jamais prise en défaut. Alors on partage !
L'endroit n'est pas nouveau, Valérie et son frère Olivier ont ouvert La petite Fadette il y a plus de six ans. Depuis, l'une en salle et au marché, l'autre en cuisine. Ils n'ont de cesse de faire vivre nos papilles au rythme des saisons. La tentation d'aller découvrir ce qu'il nous ont concocté pour celle qui arrive est grande … Y'a des jours où vraiment j'aime ce job ! Sauf que ce qui se dessinait comme une mission aussi facile qu'agréable s'est vite avéré plus compliquée que prévu. D'abord il fait froid. Ce n'est pas très grave en soi mais ça nous prive d'un joli coin de parasol… Tant pis l'intérieur ressemble à la salle à manger d'une maison bourgeoise. Nous avons l'impression d'être reçus chez de lointains cousins. Vite confortablement installés, il ne reste plus qu'à faire notre choix. Et c'est là que ça devient vraiment compliqué. Les options sont multiples et la carte enrichie de suggestions du jour aussi nombreuses qu'appétissantes. Le tout se décline en formules… Le truc avec les produits frais, c'est qu'il faut les saisir quand ils se présentent… Et qu'une fois en cuisine ils deviennent source d'inspiration…
Alors on fait comment ? Foie gras du sud-ouest et confit de figue pour les garçons, pour moi, un assortiment tout frais, gaspacho de petit pois à la menthe, caviar de tomates variées de chez Durand au saumon fumé et mozzarella … Voilà pour les entrées. Il faut choisir un plat… Ça recommence, une tourte dont la pâte feuilletée et délicatement dorée renferme des trésors ? Une cassolette ? Un plat du chef ? Allez les cassolettes je craque, les garçons optent pour les tourtes poulet fermier, sauce tomate maison, champignons, Manchego AOP de Vergne. Ici on est fier de ses fournisseurs alors on les cite … Pour patientez, (pas longtemps) on teste le cocktail maison à base de fruits frais et d'un trai de rhum ambré. Pour accompagner le repas on se laisse guider, ce sera un rouge baptisé "Terre ronde" du domaine le Sollier à Monoblet. Non Mais !
Excès de zèle ne nuit pas
Puis vient la dégustation. On va pas vous la jouer Top chef et vous faire dix lignes sur les "mariages", "les saveurs", "les textures"… On se régale et c'est tout ! Arrivés au dessert, on est rassasiés, on a vu grand. Mais bon, ils sont fait maison et tout … Et puis il faut bien qu'on en dise deux mots. Mi-cuit au chocolat, fondant aux marrons, à la farine de châtaigne (du coup pas de gluten), une merveille. Le tiramisu est bon, énorme et dévoré jusqu'à la dernière miette. Il en reste pleines d'autres qu'on ne pourra pas manger ! Pour finir on peut boire du café ou du thé … Ah, j'allais oublier, la présentation des plats est soignée et la vaisselle chinée avec soin ajoute au plaisir de la dégustation.
On a mangé pour une trentaine d'euros apéritifs et vin compris… On se serait régalé pour moins mais on a fait du zèle rien que pour vous et parce que notre conscience professionnelle… bon ça va j'arrête. Les formules débutent à 13 euros, jusqu'à 20 si on craque pour la totale avec le plat du chef. On ne vous a pas parlé de la carte des tapas et des tartines qui changent tout le temps … Quand je vous dit que c'est compliqué !
La petite Fadette, ilôt Littré à Nîmes
Tel : 04 66 67 53 05
Ouvert tous les midis et le soir de jeudi à samedi.
Véronique Palomar
assistée à la dégustation et à la photo
de Philippe Gavillet de Peney