Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 31.03.2021 - corentin-migoule - 2 min  - vu 642 fois

ALÈS En pleine manif' pour les retraités, une délégation de la CGT reçue par le sous-préfet

FO et CGT ont uni leur voix pour les retraités. (Photo Corentin Migoule)

Ce mercredi matin, environ 80 personnes ont manifesté en faveur d'une augmentation des pensions des retraités afin que ces derniers puissent "vivre décemment." Au même moment, dans les locaux de la sous-préfecture, une délégation CGT emmenée par Martine Sagit était reçue par Jean Rampon, sous-préfet de l'arrondissement d'Alès. 

"El pueblo unido jamás será vencido", comprenez "Le peuple uni ne sera jamais vaincu". Cette chanson chilienne écrite par le groupe Quilapayún, devenue un symbole de solidarité populaire, résonnait plein pot dans l'enceinte du camion de l'Union locale (UL) de la CGT Alès ce mercredi, peu après 10 heures 30. Parce qu'elle constate "une dégradation importante du pouvoir d’achat des retraités" et de "leur niveau de pension qui ne cesse de se détériorer", l'UL avait, comme huit autres organisations syndicales et associations de retraités, appelé à manifester ce mercredi partout en France.

Un rassemblement devant la sous-préfecture en guise de protestation qui a réuni environ 80 personnes, tandis qu'au même moment, Martine Sagit, secrétaire de l'Union locale de la CGT alésienne, était reçue en compagnie de deux autres membres retraités par le sous-préfet d'Alès, Jean Rampon "pour la première fois depuis très longtemps." Guettant le retour du trio, Alain Martin - que l'on ne présente plus - a mené la fronde, micro en main : "Ça devient de plus en plus difficile de se soigner", a-t-il fait remarquer, qualifiant certains territoires de "déserts médicaux" .

La création d'un service public de l'autonomie réclamée

"Les retraités vivent de plus en plus mal et subissent depuis plusieurs années, à cause des nombreuses mesures fiscales décidées par nos gouvernements successifs, une dégradation importante de leur niveau de vie", a insisté Alain Martin, avant de rappeler que "la pandémie a mis au grand jour le manque de moyens des hôpitaux publics" illustré notamment par "la perte de 100 000 lits en 30 ans."

Puisqu'ils font "l'union sacrée", le dernier nommé a confié le micro à Robert Guiraud, secrétaire de l'Union locale Force Ouvrière alésienne. Parti du constat que les personnels médicaux "manquent cruellement", Robert Guiraud réclame l'embauche de 200 000 soignants dans les Ehpad et de 100 000 personnes dans le secteur de l'aide à domicile, afin que soit créé un "service public de l'autonomie".

Voyant revenir les trois émissaires du jour, Alain Martin pensait distinguer derrière les masques "le sourire de la victoire". Martine Sagit a tôt fait de refroidir l'ambiance en indiquant que "la lutte" devait continuer. Ses revendications (une revalorisation immédiate de 100 euros des pensions de retraites avant l'obtention de 300 euros supplémentaires, notamment, NDLR) ont été soumises au sous-préfet d'Alès qui a fait montre d'"une bonne écoute" en prenant des notes. "C'était important de le rencontrer pour qu'il puisse faire remonter nos doléances", a justifié la secrétaire de l'UL CGT d'Alès, qui prévoit d'ores et déjà un "1er mai de lutte, de mémoire, un peu spécial !"

Corentin Migoule

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