Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 29.06.2021 - tony-duret - 2 min  - vu 391 fois

ALÈS Le compte administratif 2020 au cœur du conseil municipal

Conseil municipal d'Alès. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Hier soir, la séance du conseil municipal d’Alès, avec 26 délibérations à l’ordre du jour, s’est tenue en moins de deux heures. Le compte administratif a monopolisé une grande partie des débats.

En ouverture de conseil, le maire d’Alès, Max Roustan, a félicité les conseillers départementaux - élus la veille - qui siègent au sein de son assemblée. Il s’agissait en l’occurrence de trois femmes, Léa Boyer (Alès 1), Valérie Meunier (Alès 2) et Marie-Christine Peyric (Alès 3). Plus surprenant, mais c’est tout à son honneur, Max Roustan a salué le « très bon score de Carole Delga », la présidente de Région, sans évidemment oublier son ami de toujours, Christophe Rivenq, « qui a fait un score à Alès qui nous honore ».

C’est justement lui qui a présenté le gros morceau qu’est le compte administratif. Christophe Rivenq prévient d’entrée qu’il est « particulier ». Il s’en explique : « Il y a eu deux événements majeurs avec une élection municipale qui engendre toujours un ralentissement des dépenses d’investissement et aussi la crise Covid qui a impacté très fortement nos finances ». Il faut retenir que les dépenses 2020 sont de 64 millions d’euros, pour 66 millions d’euros de recettes et un résultat de 6 millions. Le premier adjoint a insisté sur le désendettement qui « se poursuit tous les ans », assuré que toutes les associations avaient bénéficié de subventions stables (hormis celles dont l’événement a été annulé comme Les Fous Chantants) et terminé sur la « bonne dynamique » du territoire. « La barre des 42 000 habitants sera franchie au 1er janvier 2023 », avance-t-il. Son opposant du Printemps alésien, Paul Planque, lui a répondu qu’il ne partageait ni « son enthousiasme », ni « sa façon de gérer les finances ».

Une dernière délibération sur un projet d’Agro-parc à la Prairie a suscité les interrogations de la militante écologiste d’opposition, Béatrice Ladrange. « C’est une idée potentiellement intéressante qui mérite de s’y arrêter », commence-t-elle, précisant que la demande de subventions de 2 millions d’euros n’est pas anodine. Elle tente d’en savoir plus et souhaiterait plutôt que la ville « conforte la vocation agricole » de ce quartier de la Prairie. Max Roustan s’agace : « Il faut lire notre programme, vous aurez le détail. Nous l’avons voté en 2018 ». Christophe Rivenq conclut : « Aujourd’hui, on ne vote pas un projet, on demande des subventions. Et si on les obtient, nous lancerons le projet ».

Tony Duret

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