Les Rencontres internationales des véhicules écologiques (Rive) s’achèvent ce mercredi au Pôle mécanique d’Alès. Elles ont rassemblé plus de 850 professionnels.

« Notre pari est gagné », lance Max Roustan, le président de l’agglomération alésienne. Il se souvient encore, lors de la première édition des Rive il y a huit ans, de ce qu’il a entendu : « Des rencontres internationales sur les voitures écologiques ? À Alès ? Ils sont fous dans ce bled ! » Pas si fous que ça. Au fil des années, l’événement dédié à la mobilité durable s’est développé pour devenir, aujourd’hui, incontournable. « Nous avons monté d’un échelon par la diversité des représentants politiques présents. Pour la première fois, il y avait tous les niveaux des administrations : mairies, Départements, Régions, État, Europe… Sans oublier une très belle délégation marocaine, le président de la COP 22 et l’explorateur Bertrand Piccard. Le monde entier vient à Alès », se réjouit Marc Teyssier d’Orfeuil, co-fondateur des Rive.

Mais surtout, les débats et les réflexions sur la mobilité de demain sont en constante progression. « On a beaucoup parlé d’hydrogène alors qu’avant, personne n’en voulait ! En huit ans, les évolutions technologiques ont été nombreuses avec des industriels internationaux extrêmement engagés. On sait aujourd’hui que seule la mixité énergétique permettra d’avancer », souligne Marc Teyssier d’Orfeuil. Cette huitième édition à peine terminée, les organisateurs pensent déjà au dixième anniversaire des Rive pour lequel ils envisagent « des rencontres multilatérales de très haut niveau. » Rendez-vous dans deux ans au Pôle mécanique.