Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 23.03.2015 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 185 fois

DÉPARTEMENTALES Saint-Gilles : la gauche se désiste au profit d'Eddy Valadier

Eddy Valadier, maire de Saint-Gilles et candidat sur le canton de Saint-Gilles fera face au FN au second tour. Les candidats de la Majorité départementale s'étant désistés pour faire barrage au FN. Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard.

A peine était-il arrivé à la permanence du Bon Sens Gardois de Nîmes, que le candidat UMP Eddy Valadier sur Saint-Gilles a été alpagué par ses camarades pour savoir si la gauche allait se maintenir sur son canton face au FN. "Oui, Jean Denat et ses candidats ont fait partir un communiqué en expliquant qu'ils ne se maintiendraient pas sur le canton de Saint-Gilles". Une nouvelle que la coalition de droite - qui a opté dans le Gard pour le Front Républicain contre le "ni,ni" de Nicolas Sarkozy -attendait comme le Messie.

Hier soir, à l'issue du premier tour, une triangulaire est venue brouiller le paysage politique. Sans surprise, le binôme Front National est arrivé en tête avec 43,89% des voix. Le maire UMP de Saint-Gilles Eddy Valadier arrive en seconde position avec 29,20% et se place devant la gauche. Les candidats de la Majorité départementale, Daniel Aniort et Marjorie Enjlevin, maire de Clarensac, ont passé contre toute attente la barre des 12,5 % des inscrits. Ce soir à travers un communiqué, le binôme remercie leurs électeurs mais estiment que "devant le danger que représente la position du Front National sur le canton, il faut faire barrage aux candidats de ce parti". Et de revendiquer leurs "convictions humanistes, sociales et républicaines" pour que le département reste "une belle terre de solidarité et du bien vivre ensemble".

Convaincre "abstentionnistes et républicains"

Loin de crier victoire, Eddy Valadier sait que la route qui conduit à son élection est encore longue : "c'est vrai que cela change la donne, comme aux municipales (le socialiste Alain Gaido s'était retiré face au FN Gilbert Collard et UMP Eddy Valadier, NDLR). Mais il va falloir, cette semaine, convaincre les abstentionnistes, et ceux qui ont fait un choix républicain de m'accorder leur confiance". Sur le canton, environ 50 % des électeurs (soit 13 000 personnes) ne se sont pas déplacés aux runes.

Si aux municipales de 2014, l'UMP avait rivalisé d'imagination en proposant un tract inspiré du quotidien régional Midi Libre, "nous réfléchissons à communiquer différemment pour marquer les esprits", explique Eddy Valadier, qui reconnaît que la classe politique "n'a peut-être pas assez communiqué sur le fond". Le fond des dossiers, comme celui de la circulation sur le canton, dont l'artère principale qui relie Caissargues à la Vaunage est "complètement engorgée". Aux politiques d'avancer leurs propositions concrètes.

Coralie Mollaret

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