DOMAZAN La médaille du travail pour Éric Bonato après 36 ans chez ArmaPro

Éric Bonato, entouré du chef de secteur commercial d'ArmaPro Thomas Blondé et le directeur du site Frédérick Lebard
- Thierry AllardSoudeur et monteur au sein de l’entreprise ArmaPro, à Domazan, Éric Bonato a reçu ce vendredi la médaille du travail, et pas n’importe laquelle : la médaille d’or, qui est accordée après 35 années de services dans une entreprise.
« Je suis rentré le 1er mars 1989, se rappelle-t-il. On était deux, il y avait le patron de l’époque et moi, on faisait les cadres à la main, c’était dur mais on s’en est sortis ». À 59 ans dont plus de 36 ans de boîte, il a tout connu : croissance, difficultés, rachats, plan social, jusqu’au rachat du site par le groupe Pro Armatures, basé à Lyon. Toujours en faisant un métier pas toujours facile, mais « qui m’a beaucoup donné et que j’aime », affirme-t-il.
Ici, « on fabrique tout ce qui est armatures béton. Par exemple, nous travaillons avec le site nucléaire du Tricastin. Nous avons travaillé sur l’avancée sur la mer de Monaco et sur le stade Vélodrome de Marseille », précise le directeur du site, Frédérick Lebard. Aujourd’hui, l’implantation de Domazan compte 25 salariés, dont « trois ou quatre anciens, mais Éric est le plus ancien », glisse le directeur, qui salue « une figure d’ArmaPro » dont il apprécie « le franc-parler » et le fait qu’« il se bat pour l’entreprise. » « Chez nous, poursuit-il, on parle de famille, on a l’habitude de dire que si on nous ouvre les veines, notre sang est orange, la couleur de Pro Armatures, et celui d’Éric sera orange jusqu’au bout. »
Pour Éric Bonato, cette remise de médaille a été un moment « très touchant, c’est la reconnaissance de cette carrière accomplie ». Une carrière qui l’a déjà vu recevoir les médailles du travail échelon argent, après 20 ans dans l’entreprise, puis vermeil, après 30 ans. « Ma carrière n’est pas finie, je tiendrai mon rang », avance-t-il, même s’il approche doucement de la retraite, via le mécanisme carrières longues. « J’aurai tous mes trimestres en mars 2027, mais s’il (Frédérick Lebard, NDLR) est encore là, je continuerai, c’est un directeur hors pair », lance Éric Bonato. Il pourrait alors viser la grande médaille d’or, pour 40 ans de services.
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