Publié il y a 2 h - Mise à jour le 27.10.2025 - Abdel Samari - 2 min  - vu 277 fois

ÉDITORIAL Tango Bus : plus que le prix, la qualité de l'offre

Le Tram'bus de la ligne T1 

- Photo d'illustration / Objectifgard

Pour améliorer la fréquentation, il faut une meilleure adaptation aux habitudes des usagers et pas seulement aux heures de pointe.

La question des transports collectifs sera forcément au cœur des prochaines municipales à Nîmes. Certains candidats envisagent une gratuité partielle ou totale, mais les finances des collectivités locales risquent de retarder cette ambition. Ou alors, pourrait entraîner un choix politique risqué face aux autres priorités locales. Mais est-ce véritablement capital de baisser le prix du ticket de bus ? La question centrale aujourd'hui à Nîmes concerne davantage la fréquentation des lignes proposées. Oui, le réseau Tango Bus propose une bonne couverture géographique (39 communes) et permet ainsi de toucher aussi bien l’agglomération que des zones périurbaines avec un parc de plus de 200 véhicules. Son offre se structure par l'impulsion de Nîmes métropole avec le renfort des Tram'bus au nombre de quatre aujourd'hui. En matière de transition énergétique, le nouveau contrat d’exploitation avec Keolis depuis juillet 2024 comporte de véritables engagements avec des bus au biogaz et électrique. Mais la fréquence et l'amplitude horaire ne sont pas au rendez-vous sur l'ensemble du réseau. Conséquence évidente : trop peu d'habitants utilisent les transports en commun. C'est donc le vrai défi à relever pour les prochaines années ! Pour cela, pas de mystère : pour améliorer la fréquentation, il faut une meilleure adaptation aux habitudes des usagers et pas seulement aux heures de pointe. Des fréquences plus fortes en horaires tardifs ou sur le service du dimanche. Des lignes rapides et fiables aussi. Le bon exemple à suivre : la Métropole de Dijon, reconnue pour son efficacité en la matière. Ou encore Angers qui fait confiance à RATP Dev depuis plusieurs années et a vu sa fréquentation exploser. Il est vrai, comme à Dijon d'ailleurs, ce succès est en partie lié au développement du Tramway, mais pas seulement. C'est aussi le renforcement de l'offre de fin de soirée et de nuit, le développement du service de transport à la demande et de l'offre multimodale (vélo+bus, covoiturage…) qui paient. Il y a donc à Nîmes une réelle marge de progression sur les transports. Pour cela, il faut des moyens conséquents et une politique audacieuse en la matière. 

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