Objectif Gard : Parlez-nous un peu de ce spectacle que vous jouerez ce dimanche dans la capitale du Gard ?
Julien Santini : Ce spectacle est un peu ma carte d'identité artistique. Je vais évoquer mes origines, parler de mon point de départ et de ce métier d'artiste que je rêve de faire depuis longtemps. Je vais aussi parler du métier de fonctionnaire, que j'ai exercé pendant dix ans, sans jamais mettre mes rêves de côté comme le théâtre ou le cinéma. Il y aura un clin d'œil à tout ça.
Connaissez-vous un peu Nîmes et les alentours ?
Je connais très peu la région, comme tout le monde j'ai entendu parler de la feria et des arènes de Nîmes, et qu'il y a un esprit extraordinaire, mais je n'ai pas plus de références. Quand on part en date de tournée, on arrive, on joue et on repart... C'est un métier assez unique au monde parce qu'on exerce un métier en dehors de chez soi.
Comment avez-vous réussi à vous rattacher à ce milieu de l'humour ?
Ça a été tout un processus. Je m'étais mis aussi à faire quelques premières parties le soir dans le stand-up. Je me suis mis un jour en disponibilité, en voyant que ça commençait à marcher et que je constituais un petit carnet d'adresses. J'ai eu la chance de faire le Festival d'Avignon et de rencontrer Artus, qui m'a permis de pouvoir participer à un spectacle à Montreux. Il fait partie de ces artistes qui m'ont permis de me faire connaître et qui m'ont offert une visibilité. L'important c'est de faire quelque chose après certaines rencontres et de leur rendre ce qu'ils m'ont donné.
Quand on regarde votre univers, on voit que vous évoquez de nombreux sujets. Est-ce un atout pour vous ou une faiblesse ?
La question est intéressante. Quand on parle d'un seul sujet, c'est plus facile de vous caractériser et de vous définir. Je n'ai pas défini de stratégie ou de cible en particulier, j'essaye de provoquer le rire avec une certaine universalité, et avec ce que j'ai envie de faire depuis le début. Je suis passionné de beaucoup de choses.
Vous êtes également à la radio, appréciez-vous la diversité des supports pour exprimer votre art ?
C'est comme dans mes spectacles, cette volonté d'évoquer plusieurs sujets. La radio, je suis comme un dingue, et je remercie beaucoup France Inter. C'est un exercice que je prends très au sérieux et qui nourrit mon métier. C'est extraordinaire. Je fais également du cinéma.
Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour 2026 ?
J'aimerais atteindre mes objectifs personnels et professionnels, continuer à développer mes projets, à être surpris et à être aussi épanoui dans ce métier qui me rend heureux. Je suis tellement content de voir les gens qui viennent me voir, ça c'est un cadeau magnifique et j'espère que ça continuera le plus longtemps possible.