L’objectif recherché est une réduction de la vitesse sur les axes routiers les plus fréquentés et les plus accidentogènes. En 2024, sur les routes de France métropolitaine, les quelques 51 000 accidents corporels ont engendré 3 190 tués et près de 16 000 blessés graves. Pour le Gard, sur la même période, le bilan s’élève à 63 tués et 263 blessés graves. Le facteur vitesse reste la cause N°1, présent dans 30 % des accidents mortels.

L’entreprise privée en charge des contrôles a été sélectionnée par l’État dans le cadre de l’attribution d’un marché public, répondant à un cahier des charges très strict. Elle ne sera pas rémunérée en fonction du nombre de contraventions relevées, mais uniquement par rapport au nombre de kilomètres de contrôle effectués, selon les parcours et objectifs kilométriques fixés par l’État. Les voitures-radar utilisées restent la propriété de l’État.

Une cartographie de parcours a été élaborée par les services du préfet, en fonction de 3 critères : le trafic, l’accidentalité et les vitesses excessives constatées par les forces de l’ordre. Ce sont donc 23 itinéraires différents, totalisant 1 222 kilomètres, composés à 80 % de routes départementales, qui seront empruntés par 3 voitures-radar qui circuleront dans le département, toute l’année, la semaine comme le week-end, de jour comme de nuit. Les parcours à effectuer, leur fréquence, les jours et plages horaires de contrôle sont déterminés chaque mois par la cellule sécurité routière.

La marge technique appliquée pour ces voitures radar est de 10 km/h pour les limitations de vitesse inférieure à 100 km/h et de 10 % au-delà de cette vitesse, soit une marge double de celle des radars fixes.

À compter du 4 juin et pour une durée de 2 mois, un travail de reconnaissance des routes par la société prestataire va être effectuée, dans le but de cartographier les panneaux de limitation de vitesse. Pendant cette période, aucune infraction ne sera constatée par ces voitures radar et aucune verbalisation ne sera effectuée. Les opérations de contrôle débuteront à partir du 16 août 2025. Le processus de contrôle est entièrement automatisé et le conducteur ne peut avoir aucune action sur celui-ci. Enfin, la société prestataire n’a pas accès aux données enregistrées.