Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 07.05.2015 - abdel-samari - 2 min  - vu 248 fois

INONDATION Les élus du Bon Sens Gardois s'inquiètent du désengagement de l'état

Ce gardois a chaussé les bottes en caoutchouc pour aller sauver ses ruches à Brignon-Le-Pagnol. Photo Elodie Boschet/Objectif Gard

Les élus du Bon Sens Gardois rappellent le Président de la République, le Premier Ministre et le Préfet "à leur bon sens" en ce qui concerne les inondations sur le territoire.

A travers un communiqué, Caroline BRESCHIT, Conseillère départementale du canton d’Aigues Mortes rappelle que "Guy Marotte, Maire de Sommières, a récemment fait part de son inquiétude suite au désengagement de l'État dans la sécurisation contre les inondations de sa ville. En tant que Conseillère départementale du Canton d'Aigues-Mortes, je ne peux que me réjouir de la protection des populations d'Aimargues et Lunel. Cependant, en tant que Gardoise, je ne peux que m'inquiéter, malgré la construction de la digue de premier rang qui constitue un bon début, de la non poursuite des travaux de construction de retenues collinaires. En effet, elles seront un plus pour nos villages en terme de protection, de même que la digue de second rang.".

L'élue Gardoise souligne par ailleurs que "La mise en sécurité des personnes et des biens doit faire partie de nos priorités auprès d'une population qui reste fortement traumatisée par ces inondations. Auriez-vous oublié les trois crues du Vidourle qui ont directement et durement impacté les Sommiérois en 2014 ? "Plus jamais ça" certains disaient à ce moment là. Ne reculons pas et avançons ensemble pour la protection de nos populations !".

Enfin, elle rappelle son engagement et celui de l'ensemble des élus du Bon Sens Gardois : "nous sommes prêts à soutenir toute action des élus et des habitants de la Haute-Vallée du Vidourle pour que les promesses se transforment enfin en actes. Enfin, je rappelle la volonté des élus du Bon Sens Gardois de mettre en œuvre un service départemental performant d’alertes inondations afin de prévenir tout nouveau désastre."

Abdel Samari

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