Publié il y a 2 h - Mise à jour le 10.12.2025 - Rose Macauley - 2 min  - vu 275 fois

JUSTICE Menaces de mort, la prévenue : « Je vais poser une bombe dans ta brigade »

Ces gendarmes ont subi la violence de la prévenue. 
Pourtant, ce n'est pas pour elle qu'ils sont venus à son domicile.

- Photo d'archives / Objectif Gard

Jet de projectiles, violences, crachats et menaces de mort. Cette jeune femme a cumulé les infractions face aux gendarmes venus interpeller son compagnon et son beau-père.

Déjà incarcérée dans le cadre d’une détention provisoire pour des faits d’extorsion sur un vieillard de 70 ans, cette jeune femme comparait pour outrages, violences et menaces sur des militaires de la gendarmerie nationale. C’est le 18 février 2024, à Sommières qu’une unité de la gendarmerie nationale est arrivée au domicile de Sarah, la prévenue, pour interpeller son compagnon et son beau-père, tous deux prétendument impliqués dans d’autres faits. Prise de colère, la jeune femme a eu un comportement plus qu’outrageant.

« Nous avons essuyé un jeu de projectile en verre », explique l’adjudant-chef de la gendarmerie nationale, présent lors des faits. Il raconte également que la jeune femme aurait été insultante et aurait proféré des menaces envers les forces de gendarmerie et les militaires du PSIG. « Espèce de clébard » ou encore « fils de pute » font partie du florilège des insultes proférées par la prévenue à l’encontre les militaires. Lors de son interpellation, elle aurait poursuivi dans sa véhémence en opposant une résistance aux forces de l’ordre et en crachant au visage de certains d’entre eux, notamment l’adjudant-chef présent à l’audience. La scène de violences s’est poursuivie avec des menaces de mort : « Je vais poser une bombe dans ta brigade de merde, même si je prends vingt piges », a-t-elle lancé aux gendarmes. « En 35 ans de carrière, je n’ai jamais vécu un truc pareil », explique le militaire.

« J’ai fait n’importe quoi. J’avais jamais manqué de respect aux forces de l’ordre », se désole Sarah. « Elle n’a pas été violente », souligne Maître Artur Chiotti. Concernant le jet de projectiles : « Elle voulait faire du bruit, faire peur, mais absolument pas les blesser », explique son conseil. Sarah a été condamnée à 6 mois d’emprisonnement et au versement de 1 000 € au gendarme, constitué partie civile, au titre du préjudice moral. Déjà incarcérée en attente d’un jugement, la prévenue devra purger cette peine en plus de celle qui sera prononcée dans le cas où elle serait déclarée coupable de ces autres faits, le 9 janvier 2026.

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