Plus féminine que féministe, Nicole Bousquet est une artiste figurative qui peint des toreros, mais également des femmes reléguées par l’Histoire, figures célèbres ou anonymes, couchées selon des techniques classiques puis traversées par un long processus d’effacement et de recouvrement.
Objectif Gard : Quel a été votre meilleur souvenir de 2025 ?
Nicole Bousquet : J’ai le sentiment que 2025 a été une année éprouvante, dominée par des personnalités et des événements alarmants : conflits armés, montée des extrêmes, climat général anxiogène. Mais je reste sur des notes positives. Voir ma petite-fille Lou, 12 ans, jouer au piano, seule, sur scène au théâtre Christian Liger !
Quelle a été selon vous la personnalité de 2025 ?
Je reviens vers la peinture avec une peintre de la région, Claire Tabouret, choisie pour réaliser les vitraux pour Notre-Dame de Paris. Une femme peintre qui succède à Violette Leduc, c’est pas mal non ? (Sourire). Elle expose au Grand Palais les maquettes grandeur nature, esquisses et travaux préparatoires des six vitraux qu’elle a réalisés sur le thème de la Pentecôte et qui seront mis en place fin 2026.
Quelle sera pour vous celle de 2026 ?
Je choisis de rester à Nîmes, là aussi, en choisissant mon mari, Roé ! À l’occasion de la sortie de son nouvel album, très personnel. Il sera en concert sur la grande scène de Paloma le 3 avril. C’est un album magnifique, que j’espère voir largement écouté.
Que sera d’après vous l’événement de l’année 2026 ?
Pour commencer l’année, peut-être les élections municipales nîmoises ?