« C’est une tradition », explique le secrétaire de la section Gard rhodanien du Parti communiste français Michel Tortey.

« Cette date du 8 mars est symbolique, mais le combat des femmes pour l’égalité doit être permanent, c’est un combat difficile, y compris dans les formations politiques », poursuit le communiste. Pour Michel Tortey, « les femmes subissent encore plus que les hommes l’exploitation capitaliste », et dans les entreprises « même quand l’égalité salariale existe, il y a toujours un frein sur les promotions internes. »

Et Michel Tortey l’affirme, lui et ses militants n’ont pas distribué des oeillets aux femmes devant l’hôpital de Pont-Saint-Esprit ce vendredi matin, puis celui de Bagnols l’après-midi, « car c’est dans l’air du temps. Ce combat ne date pas d’aujourd’hui pour nous, Marx et Engels avaient développé des théories sur l’exploitation de la femme par le capitalisme et au sein du foyer. »

Th.A