Publié il y a 24 jours - Mise à jour le 08.11.2024 - Propos recueillis par Corentin Corger - 3 min  - vu 574 fois

L'INTERVIEW Waly Diouf à propos de Namakoro Diallo : "On lui doit une fière chandelle"

Waly Diouf 

- Photo Anthony Maurin

Pour la 12e journée de National, Nîmes Olympique reçoit Quevilly ce soir à 19h30. Il s'agit de la dernière rencontre des Crocos avant un mois de trêve. Avant ce rendez-vous, le défenseur Waly Diouf dresse le bilan du début de saison et évoque ses retrouvailles avec son ancien coéquipier Namakoro Diallo. 

Objectif Gard : Comment jugez-vous ce début de saison : Nîmes est 11e après 11 journées ?

Waly Diouf : On aurait pu avoir quelques points en plus notamment sur nos matchs à l’extérieur : à Villefranche, Dijon et même le dernier à Bourg-Péronnas. On ne démérite pas, on sent que l’on n’est pas loin mais la réussite, la force que l’on dégage aux Antonins et cette solidité nous fait défaut à l’extérieur.

Comment expliquer ce Nîmes à deux visages ?

C’est ce pourquoi on se trouve au milieu du tableau. On n’arrive pas à performer autant à l'extérieur qu'à domicile. Je ne sais pas si c'est un blocage psychologique ou le fait de se dire qu'on n'est pas à la maison et qu'il n'y a pas le douzième homme. Mais voilà, en tout état de cause, le bilan est clairement insuffisant à l'extérieur pour le moment. Quand on a des opportunités de se rapprocher du top 5, malheureusement on ne saisit pas cette chance et c'est un peu dommage.

Nîmes ne prend pas de but, fait du jeu mais en marque peu. Partagez-vous ce constat ?

Totalement ! Acteurs, spectateurs, on est unanime. On arrive aux Antonins à emballer les matchs, mais dans le dernier geste ça pêche. J’espère que l’on arrivera à grandir rapidement sur cet aspect-là. Parfois, je me pose et je me dis : si on arrivait à conclure toutes nos actions ! Mais quelques fois on se précipite ou on joue mal le coup, en tout cas on manque d’efficacité. Après on ne va pas se mentir, quand notre milieu de terrain est dans un grand jour c’est difficile de l’arrêter. Si en plus on garde notre solidité défensive et que l’on ajoute la finition, il n'y a aucune raison que l’on n'aille pas voir ce qu'il se passe plus haut.

"Nama c’est un soldat"

Même des joueurs clés comme vous se sont retrouvés sur le banc en début de saison. Avec Adil Hermach, personne est intouchable, n’est-ce pas ?

C'est clairement la concurrence, on est en plein dedans. C'est une concurrence saine et véritable. Dans le sens où chaque vendredi tu joues ta place pour le match suivant. Tu dois être bon, donner ta meilleure version pour l'équipe et pour toi-même. Je trouve ça stimulant. Cela oblige à garder un certain niveau d’exigence et de performance, ne pas se reposer sur ses lauriers. Au cours d’un match, si on n’est pas bon on sait que l’on a des copains pour prendre le relais. On l’a vu à Bourg avec Salim Akkal qui a fait une très bonne entrée.

Comme d’autres cadres de l’équipe, vous êtes en fin de contrat à la fin de la saison. Est-ce que vous espérez prolonger avec le club ?

Franchement, c’est encore tôt. Quoi qu’il se passe dans l’avenir, que je reste au Nîmes Olympique ou non, je mouillerai le maillot jusqu’à la dernière journée c’est clair et net. C’est en moi et je ne sais pas faire autrement. Pour le moment, je ne me focalise vraiment pas là-dessus. Je sais que l’on est plusieurs joueurs dans cette situation. Faisons les choses comme il faut de notre côté et après on discutera avec le club pour prendre la meilleure décision tranquillement. On a assez de problèmes à résoudre sur le terrain.

Ce match ce soir sonne les retrouvailles avec Namakoro Diallo, avez-vous gardé contact avec lui ?

Bien sûr ! Nama c’est un soldat. C’est un des joueurs importants de la fin de saison dernière. On lui doit une fière chandelle. Il faut toujours être reconnaissant dans la vie. Merci à lui pour la saison dernière qu’il a faite. J'espère qu'il sera au top tous les matchs avec QRM, sauf ce soir. Il n'a pas besoin de briller, on connaît tous ses qualités à Nîmes (rires). Blague à part, je suis content de le recroiser.

Propos recueillis par Corentin Corger

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