Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 01.06.2013  - 2 min  - vu 119 fois

MANIF Le Front de gauche bat le pavé des désillusions et fustige le début du mandat Hollande

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PicasaL'espace d'un après-midi, la place Saint-Charles de Nîmes est devenue la place de la VI ème République et la Banque de France... la Banque de l'Austérité, deux symboles que 300 à 400 militants du Front de gauche ont fièrement  arborés, ce samedi pour le rassemblement contre la finance et l'austérité, organisé à Nîmes comme dans soixante autres villes de France. Derrière les banderoles du Parti de gauche, du Parti communiste français, des Alternatifs, de la gauche Anti-capitaliste ou du syndicat CGT qui partagent les mêmes désillusions après la première année du quinquennat de François Hollande, les manifestants ont protesté contre les principales mesures du gouvernement socialiste "qui accompagnent, toutes, la volonté du patronat et de la finance internationale".  Sans accorder le moindre droit à la France d'en-bas. Avec, pêle-mêle, un pouvoir d'achat en berne, des licenciements en cascade, une précarité galopante, des conditions de travail dégradées, des engagements reniés les uns après les autres, des syndicalistes poursuivis en justice...

" On ne recense plus les familles qui comptent les centimes d'euros pour finir les fins de mois, qui se battent pour garder leur emploi ou qui luttent pour que le logement ne soit un privilège mais un droit élémentaire... alors qu'il n'y a jamais eu tant d'argent en France. La cinquième puissance du monde veut nous faire mordre à l'hameçon de la crise", a souligné Alexis Corbière, conseiller de Paris, secrétaire national du Parti de gauche, délégué à la Formation, venu à Nîmes animer ce rassemblement aux côtés de Martine Gayraud, secrétaire départementale du PC. Réunis autour du thème du partage des richesses, les manifestants en ont appelé au gré de leur défilé, au combat social et à l'avènement d'une sixième République, passant par la refonte complète des institutions prenant en compte la réhabilitation du système parlementaire, l'avènement de la proportionnelle, ou, encore l'instauration d'un référendum révocatoire à mi-mandat.

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